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2660 Words
PARTIE 1 Je me suis réveillée il était 18 heures. J’ai dormi toute la journée. Je suis requinquée. Pour se reposer comme il faut là il n’y a rien de mieux que de bonnes heures de sommeil. Vous devez vous demandez si je ne prie pas et la réponse est non. Depuis que Dieu m’a abandonné je l’ai laissé de côté. Prier pour qu’on m’ignore je préfère m’épargner cette perte de temps. J’étais très croyante avant mais plus maintenant. Je vis ma vie punto basta Je me suis levée direction ma salle de bain. J’ai pris une bonne douche avant de me préparer pour aller rejoindre Badou. Je ne reçois jamais chez moi. C’est mon cocon, mon seul refuge pour oublier tout ça donc je n’accepte personne ici. Mes clients réservent une chambre dans un hôtel de luxe. J’ai fait le boulot et on se sépare. Terrain neutre c’est mieux pour tout le monde. Quand je vais à mes rendez-vous je ne m’habille pas façon bordélique avec jupe courte et seins en l’air. Non ça c’est pour les ignorantes. Moi je suis classe et sexy. Quand je passe devant les gens je ne les laisse pas indifférent tellement je suis bien habillée, limites tu me prends pour une star ou héritière. Je sais ce qui me vas et me sied à merveille. Le plus souvent je suis en robe de soirée soit décolletée soit avec fente soit dos nu soit courte mais jamais les quatre à la fois. Le secret c’est de laisser voir sans laisser voir vous comprenez non. Ça marche à tous les coups. Je m’habille bien parce qu’avant de m’amener dans ton lit il faut remplir mon ventre. Donc c’est restaurant classe puis on passe aux choses sérieuses. Le seul repas que je prends chez moi c’est le petit-déjeuner vers cinq ou six heures du matin après être rentrée Bref pour ce soir j’ai mis une longue robe bleue bustier avec une fente qui fais sortir ma fine jambe à chaque déhanchée. De quoi faire tourner la tête à tous les hommes. Je me suis maquillée légèrement, eye-liner pour mettre en valeur mes grands yeux, une touche de rouge sur les lèvres et me voilà prête à y aller. Je mis mes escarpins puis pochette en main je me dirigeai vers la sortie. Je suis très en retard. Oui j’aime me faire désirer donc je n’arrive jamais à l’heure convenue. Je ne prends pas ma voiture quand je vais au boulot donc je demande tout le temps à Louis le concierge de l’immeuble d’aller m’en chercher. Il s’est mis à baver sur moi quand il m’a vu. Cet homme est dingue de moi c’est sûr. A chaque fois que je passe devant lui il me regarde comme s’il voulait me sauter dessus pourtant il est marié Louis : Encore une fois Mlle Raki tu es splendide. L’homme qui t’aura sera très chanceux Moi : Oh merci louis c’est très gentil de ta part Louis : C’est avec plaisir. Je me demande comment une superbe fille comme toi peut être seule. Les hommes sont aveugles ou quoi ? Dommage que je sois marié Eh si ta femme t’entend là monsieur elle va chauffer ton derrière bien comme il faut. Je suis certaine que je lui aurai tendu une petite perche il aurait sauté sur l’occasion Moi : A croire ou c’est moi qui suit difficile Louis : C’est surement ça parce que toi là Dieu ne t’a pas oublié quand il servait la part de beauté. Moi : Mdr louis tu es marrant mais merci du compliment Louis : C’est où ce soir ? Moi : Au Radisson. Je suis invitée à diner Louis : Humm ok. Ton taxi t’attend. Bonne soirée Moi : Merci. A plus Je lui fis au revoir de la main avant de m’engouffrer dans le taxi. Louis est gentil mais très curieux. Il se dit étonné qu’une jeune fille comme moi vive seul dans un appartement luxueux et sort tous les soirs sans jamais ramener personne avec moi. Il m’a dit « Raki c’est quoi ? Tu n’as pas de famille ou des amis ou même un petit ami. Depuis que tu as emménagé ici je n’ai jamais vu personne venir te rendre visite. Tu trafiques quoi ? Une fille riche et seule ce n’est pas fréquent » Je lui ai répondu que j’étais orpheline et qu’à la mort de mes parents j’ai hérité tous leurs argents. Et que pour les amis là je ne fais confiance à personne. J’ai ajouté que je n’avais aucune envie d’en parler donc il a laissé tomber. Il m’a fallu moins de 10 minutes pour arriver à mon RV. Il était 20 heures trente que je suis rentrée dans le restaurant de Radisson. BADOU Mais elle fait quoi Raki. Trente minutes que je l’attends elle n’est toujours pas là. Elle arrive toujours en retard mais bon il vaut la peine d’attendre. Cette fille est tellement magnifique. Elle me fait tourner la tête à juste la regarder. Elle a tout là où il faut. Si je n’étais pas marié avec ma sorcière je l’aurai sorti de ce métier pour l’avoir rien qu’à moi mais malheureusement je ne peux surtout qu’on a des enfants et que si je quitte ma femme elle va ruiner et je ne parle même pas de si elle est au courant que je vais chercher du plaisir ailleurs. J’ai encore dû mentir et inventer un énième séminaire pour lui échapper. Elle est tellement ennuyante comparée à Raki. Raki est jeune, belle et fraîche et elle te fait ressentir et tester des choses que jamais tu aurais crues possible. Oh la voilà qui arrive. Je ne peux m’empêcher de loucher sur sa jambe. Cette fille est une déesse. Même si je ne suis rien pour elle je ne peux m’empêcher d’être jaloux quand je vois tous les hommes de ce restaurant la regarder avec envie. Elle serait ma femme je lui interdirai de sortir de la maison ou même je lui imposerai la voile parce que qu’est-ce qu’elle est bonne. Dès fois je me demande si je ne suis pas amoureux d’elle. Même quand je suis avec ma femme je pense à elle. Elle arriva à mon niveau. Je me levai et lui tira la chaise RAKI Moi : Merci Badou : Mais de rien. Une princesse se doit d’être traitée comme il se doit et tu en es une Je ne suis pas sure d’être une princesse sinon je ne serai pas là à vendre mon corps mais avec mon prince, pff vie de m***e. Moi : Humm Badou : Quoi ? C’est quoi cette réponse sèche Moi : Non rien mais les mots doux, les princesses et autres draguouillettes là je préfère que tu les gardes pour ta femme. Moi je ne suis là que pour le travail pas pour flirter Badou : Raki toi aussi ce n’est pas la peine de sortir le visage des mauvais jours. C’est juste pour détendre l’atmosphère. Tu as quoi ces temps-ci ? Je ne te sens plus aussi joyeuse qu’avant Moi : Oh c’est rien. Je n’ai pas envie d’en parler. On n’a qu’à commander Badou : Très bien On appela le serveur et commande. Ce fut salade composée, poulet et salade de fruits pour moi. Badou commanda aussi. On prit les couverts pour rendre hommage à tout ça Badou : Raki tu as un homme dans ta vie ? Moi : Pourquoi cette question ? Je ne mêle pas travail et vie privée Badou : Relaxe toi aussi. C’est juste pour savoir Moi : Non je n’en ai pas. Ça n’est pas en phase avec ce que je fais. Mon travail ne me le permet pas Badou : Je vois. En tout cas j’échangerai bien ma femme avec toi Moi : Je ne crois pas non. Tu n’es pas mon genre et puis il y a une trop grande différence d’âge donc non. Et je te l’ai dit … Badou : Je sais. Tu ne mélanges pas travail et vie privée Moi : Exactement Badou : J’ai un cadeau pour toi Je le vis sortir une boîte de son cartable et me le tendit. Je le pris même si je le soupçonne de me faire la cour. C’était un collier en diamant très joli. Le genre que j’aime Moi : Humm merci c’est très beau Badou : De rien tu mérites plus. Tu veux que je te le mette Moi : Euh non pas la peine. Je le mettrai plus tard Badou : C’est toi qui vois Moi : Si on passait dans la chambre Il appela le serveur et lui dit de mettre le tout sur son compte. Badou est un habitué des lieux donc il paye au mois. On se donne rendez-vous à chaque fois ici. Il réserve toujours la même suite. Une fois dedans il s’installa sur le lit pendant que j’allais me changer. J’enlevai ma robe pour endosser une tenue d’infirmière affriolante. Je me regardai dans le miroir et le reflet que celui-ci m’envoie ne me plait pas du tout. Ce n’est pas là où je me voyais à 24 ans, dans une salle de bain me préparant pour aller utiliser mes atouts féminins dans le but de gagner ma vie. Je me regardai une dernière fois avant de sortir rejoindre Badou. Il me regarda avec de gros yeux du genre « Je vais m’enjailler cette nuit ». Enjaille toi bien parce que bientôt je ne serai qu’un souvenir. Je grimpai sur le lit avec ma cravache et lui fit une légère pression sur la poitrine pour qu’il s’allonge, ce qu’il fit en souriant de toutes ces 62 dents. Je n’essaie de tirer le moindre plaisir pendant ces ébats, pas de gémissements ni rien. Je me contente de satisfaire mon client et de partir. Je ne reste même pas après donc dès que j’eus fini avec Badou vers quatre heures je récupérai mon chèque me changea puis partis Une fois chez moi je me déshabillai vite fait puis me fit couler un bain pour enlever toute cette souillure. J’allai par la suite me glisser dans mon lit. Au moins dans mes rêves j’ai la vie que je souhaite Deux mois plus tard Une heure que j’attends dans ce bureau où je crève de chaleur et on ne m’a toujours pas appelé. Pourquoi les sénégalais manquent autant de sérieux dans leur travail. C’est un truc de dingue quand. Ils ne sont ni professionnels ni consciencieux. Juste pour un petit bout de papier on va me faire perdre une journée entière. Depuis toute à l’heure je demande au monsieur qui s’en occupe ce qui lui prend autant de temps mais il me répond à chaque fois « Mademoiselle il va falloir patienter comme tout le monde. Ça prendra le temps que ça doit prendre. Vous n’êtes pas le seul dossier que nous avons ». Attends je sais quoi faire pour sortir d’ici vite fait. Je me mis debout et me dirigeai vers les toilettes. Je sortis ma trousse de maquillage pour me faire une beauté puis je rehaussai mon soutien-gorge pour mettre en valeur mes seins avant de ressortir. Je m’installai bien en face du monsieur qui n’arrêtait plus de me jeter des coups. Je fis tomber mon mouchoir exprès puis me penchai pour le ramasser. Je le vis déglutir du coin de l’œil surement il doit avoir une bonne vue bien plongeante sur le balcon. Je me redressai et l’observer quelques instants avant de me rediriger à nouveau vers lui. Je m’appuyai de façon à ce qu’il ait la vue là où il faut Moi : Combien de temps croyez-vous que ça prendra parce que je suis vraiment pressée et l’attente devient trop longue. Je commence à suer et quand je sue là c’est pas bon Lui : Euh… Je… Je ne sais pas. Moi : Il n’y a pas moyen d’accélérer les choses. Sinon voici ma carte, vous pouvez me contacter quand ce sera prêt Lui : Attendez un peu. Je vais voir ce que je peux faire En même pas cinq minutes j’avais le document devant les yeux. Vous devez dire n’importe quoi sur mon compte mais c’est comme ça que ça fonctionne ici. Pour avoir ce qu’on veut c’est soit de cette manière soit débourser quelques billets de banque Moi : Oh merci beaucoup. Vous êtes un gentil garçon. Pour vous remercier je vous laisse ma carte. Appelez-moi Lui : Sans faute Les gens dans la salle me regardaient avec mépris mais qu’est-ce que je m’en fous. Je lui mis la carte dans ma poche et sortit. Toute façon il peut appeler il aura personne. Enfin j’ai obtenu l’autorisation d’ouvrir mon commerce. Dans moins d’un mois la vie de prostituée sera terminée pour moi. J’ai gagné beaucoup d’argent ce mois-ci. Je n’ai pas accepté de toucher moins de 500000 FCFA et vu que j’ai trois clients par semaine ça m’a fait un bon pactole. Quand j’ai appelé Badou pour lui dire que je vais bientôt arrêter le métier il a failli devenir fou. Il m’a sorti tous les arguments possibles et inimaginables pour que je revienne sur ma décision mais rien ne peut me faire changer d’avis. Néanmoins je lui ai accordé un dernier rendez-vous parce qu’il m’a promis beaucoup d’argent et qu’il m’a trop supplié. D’ailleurs c’est pour ce soir Comme d’habitude je me pointai en retard. Après le diner on passa dans la suite. J’étais sur le point de passer d’aller me changer quand une femme débarqua dans la chambre comme une furie … : Elle est où ta p**e avec qui tu me trompes ? Je vais vous tuer toutes les deux ce soir Tuer qui ? Madame excusez mais moi là je suis jeune. La vie m’entend. Damn cinq ans que je fais ce métier je n’ai jamais eu de problèmes et il a fallu que ça arrive quand j’ai décidé d’arrêter. Un petit j'aime après lecture SVP. Merci
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