II - Guingamp-le-Sauvage-2

2008 Mots

« Course de canots pareille on n’a jamais vu sur la mer jolie !… – disait Madurec. » Jamais la mer vermeille n’écuma sous l’entrave de tant de belles embarcations fines marcheuses. La brise était douce comme le chant d’amour des tourterelles ; le ciel était rose et bleu comme la gorge d’un pigeon ; les rayons d’or du soleil dansaient gaiement dans les clapotis des eaux. Il y avait fête dans l’air et fête sur la terre, fête dans les cœurs des marins, et aussi dans les âmes du roi, de la reine et des princes, assemblés à bord pour la noce du brave amiral Rosmadec. – Ah ! pensait maître Pigout, le bon Dieu fasse que je gagne le prix de la course ! le prix de la course aujourd’hui, jour du mariage de Pierre Rosmadec !… Ce n’est pas pour l’argent, Jésus Seigneur !… L’argent irait aux pauvre

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