Juliana, finit par prendre la parole.
— Nous faisons ça pour votre bien à tous les deux, expliqua-t-elle d'une voix douce mais ferme, comme si elle tentait de justifier l'injustifiable.
Alicia, qui se tenait légèrement en retrait, intervint alors, son regard dur et résolu. Elle tourna la tête vers sa mère et, d'une voix pleine de douleur et de défi, lança :
— Si tu voulais vraiment mon bien, tu me laisserais vivre mon amour avec Hadrian. Mais tu es méchante et égoïste. Tu as toujours été égoïste et tu ne penses qu'à toi.
Les mots d'Alicia résonnèrent dans l'air, coupant court à toute tentative de défense. La jeune fille, secouée par l'émotion, soutint le regard de sa mère, comme pour la défier de nier ses accusations. Les tensions dans la pièce étaient palpables, l'amour et la colère s
