II – RÉCITS ET TRADITIONS

1917 Mots

II – RÉCITS ET TRADITIONS On croyait aux revenants dans le cercle de madame la marquise du Castellat. En cette année 1820, la noblesse donnait un peu dans le libéralisme naissant. La marquise était folle du jeune libéralisme, et le roi de ses salons, le lion de ses fêtes, Mr Gabriel de Feuillans, un libéral très avancé, était un esprit fort, un philosophe, presque un athée, mais il croyait aux revenants. On le cotait très haut, ce beau Gabriel de Feuillans, dans le cercle de madame la marquise ; chacun disait comme lui ; pour l'amour de lui, on poussait volontiers le scepticisme jusqu'à la négation de Dieu ; mais on croyait aux revenants. C'était la mode. La marquise du Castellat habitait une maison isolée et d'aspect mélancolique, située dans l'Allée des Veuves, vers remplacement actu

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