XICe soir-là, comme il l’avait dit à Mme de Cervillon, Franz dînait à Kenendry. Au commencement de l’après-midi, Janko était venu prévenir M. de Pendennek que son maître, désirant s’entretenir avec lui, viendrait quelque temps avant l’heure fixée pour le repas. Aussitôt les châtelains pensèrent : « C’est pour nous demander la main de Gwennola. » Et M. de Kéranio, quand ils lui firent part de cette supposition, déclara avec un singulier petit sourire : – Mais évidemment ! Il est très épris de votre admirable Gwennola, ce jeune homme... et je crois vraiment que ce serait un excellent mariage pour elle... un très excellent mariage ! Quelque chose dans la tenue ou dans l’air de l’étranger frappa sans doute Jeanne-Marie, la femme de chambre, quand il descendit de son phaéton, car elle s’en al


