CHAPITRE LXVI Le m******e des requins Lorsque, dans la pêcherie du Sud, après une chasse longue et fatigante, un cachalot est ramené au navire tard dans la nuit, il n’est pas d’usage, du moins dans des circonstances ordinaires, de procéder aussitôt au dépècement. Car c’est un travail pénible et long qui réclame la collaboration de l’équipage entier. Dès lors la coutume veut qu’habituellement on cargue toutes les voiles, qu’on fixe la barre sous le vent puis qu’on envoie chacun à son hamac jusqu’à la pointe du jour, à cette réserve près que la garde au mouillage est maintenue, c’est-à-dire qu’à tour de rôle deux fois deux hommes d’équipage doivent veiller pendant une heure à ce que tout aille bien sur le pont. Mais parfois, surtout sur la ligne dans le Pacifique, cette mesure est tout à f


