CHAPITRE LXXI L’histoire du Jéroboam La main dans la main, le navire et la brise arrivaient sur nous, mais la brise était plus rapide que le navire et bientôt le Péquod se mit à rouler. À la longue-vue, le navire étranger se révéla, aux guetteurs de ses mâts, être un baleinier. Mais il était si loin au vent, faisant apparemment cap sur d’autres parages, que le Péquod ne pouvait espérer le rejoindre ; aussi hissa-t-on le signal pour voir ce qu’il répondrait. Il faut dire ici que, tout comme les vaisseaux de guerre, les navires de la flotte baleinière américaine ont tous leur signal distinctif, figurant, avec le nom du navire correspondant, dans un livre qui est en possession de chaque capitaine, de sorte que les capitaines baleiniers sont à même de se reconnaître en plein Océan, à de gra


