Chapitre12-partie2

1083 Mots
Beverly Au prix d'un effort surhumain, je réussis à le repousser, me rappelant que nous étions dans un lieu public. Arthur se détacha lentement de moi, haletant, le regard chargé de désir. - Tu es trop belle, murmura-t-il d'une voix rauque. On resta un bref moment à se regarder, l'envie plein les yeux. Je savais que cela devenait de plus en plus difficile pour lui de se contenir son désir, pour moi aussi d'ailleurs... Mais heureusement, il était très patient et ne me mettait pas de pression. Arthur prit une profonde inspiration et me parla cette fois d'une voix normale. - Tu sais, j'avais pensé à postuler comme vigile dans des boites de nuit ou des supermarchés qui restent ouverts jusqu'à tard dans la nuit. - Mais c'est une bonne idée, m'exclamai-je. Tu pourrais aussi le faire auprès des boulangeries. Sans raison, le regard d'Arthur devint obscur. - Bébé, je crains juste que ne puissions presque plus nous voir, tu comprends ? dit-il d’une voix préoccupée. Et en plus, comment feras-tu pour rentrer à la maison le soir ? - Arthur, nous nous voyons déjà presque chaque jour en semaine. On devra simplement mieux s’organiser avec nos études et le boulot. En ce qui concerne mon retour à la maison, lorsque tu ne seras pas disponible, je ferai appel à Valéry comme par le passé. - D’accord, répondit-il avec soulagement. Tu sais, je voudrais pouvoir offrir beaucoup plus que ça à ma copine. J’aimerais qu’on fasse parfois des petites sorties juste tous les deux, genre aller au cinéma, au restaurant, même prendre simplement une glace. - Tu sais bien que cela ne me pose pas de problème, n’est-ce pas ? lui dis-je avec douceur. Du moment que je passe du temps avec toi, ça me suffit. Il me regarda avec des yeux langoureux, rapprocha lentement sa tête de la mienne et me donna un autre b****r sur les lèvres. - J’ai beaucoup de chance de t’avoir et je ne te décevrai pas, me dit-il d'un ton presque solennel. - Tu as intérêt, lui répondis-je d'une voix sérieuse. On resta au bar pendant près d’une heure. On en sortit et prit ensuite la route de la maison. On s’arrêta encore un petit moment, pas très loin de la maison, à se lover. - Je suis trop bien là, murmura Arthur en me serrant contre lui tout en me donnant un autre b****r. - Haha, mais il se fait tard et je dois vraiment rentrer, rétorquai-je en répondant activement à son b****r, me collant à lui. - Hum, on ne dirait pas, répliqua Arthur d’un air moqueur. - Haha, tu oses te moquer de moi ? dis-je en prenant un air faussement boudeur. - Mais pas du tout, ma reine, je n’oserai jamais, répliqua Arthur en riant de plus belle. On resta à s’embrasser longuement pendant quelques minutes. - Arthur, il est déjà 1 h du matin, il faut vraiment que j’y aille. - D’accord bébé, répondit-il, mais au lieu de me relâcher, il resserra plutôt l'étau de ses bras et reprit mes lèvres avec plus de vigueur. Je répondis à son b****r avec la même ardeur. - Oh, bébé, ohohoh... s'écria Arthur en insérant une main sous mon pull. Il pinça ensuite la pointe d'un sein et je me mis à gémir sans retenue. - Oh, ouiiii, haletai-je en reprenant ses lèvres avec envie. On continua à s’embrasser avant que, dans un élan de lucidité et de résolution, je pus enfin mettre un terme à notre b****r. Je détachai lentement mes lèvres des siennes et collai mon front au sien. - Il faut vraiment que j'y aille, murmurai-je. - Je sais, répliqua Arthur sans me lâcher. Je posai un dernier b****r sur les lèvres et m'enfuis presque en direction de la maison. J'avais le cœur qui battait de manière effrénée. Ce que je vivais avec Arthur me faisait presque peur. J'avais certes peu d’expérience, mais je n'avais jamais connu cette espèce de volcan qui naissant dans mon cœur et au creux de ma féminité quand j'étais en contact avec lui. J’entrai à la maison sur la pointe des pieds, car il était presque deux heures du matin maintenant. J'avais un sourire rêveur qui n'était pas près de me quitter. J'avais encore passé presque une heure à me lover avec Arthur. Nos moments étaient tellement intenses que se séparer l'un de l'autre devenait de plus en plus difficile. Je ne voyais jamais le temps passer quand j’étais en sa compagnie. Avec lui, je ne m’ennuyais jamais, nous pouvions passer des heures entières à parler et à se câliner. Il était vraiment doux, compréhensif et surtout, il ne me mettait aucune pression, aucune. On allait vraiment à mon rythme. J’étais un peu perdue dans mes pensées quand une voix stridente m’en tira abruptement. - Où étais-tu ? Avec qui étais-tu ? Je me retournai et vis maman qui me regardait d'un air soupçonneux. - Pardon maman ? demandai-je d’une voix interloquée. Tu sais très bien que je travaille. - Ne me prend pas pour une idiote. J’ai bien remarqué que tu rentres toujours très tard ces derniers temps. J’eus envie d’éclater de rire à ces mots, mais par respect pour elle, j’ai préféré me retenir. Maman était celle qui rentrait toujours tard dans la nuit dans cette maison. À sa phrase, je compris qu’elle était certainement déjà rentrée quelques fois quand je revenais du boulot, et étant dans sa chambre, elle m’avait sûrement entendue rentrer. - Maman, je t’ai déjà dit que je reviens du boulot ! - Ne me prend pas pour une gamine. Tu n'es jamais rentrée aussi tard comme ces derniers temps. J’espère que ce n’est pas pour rester traîner dehors avec des petits voyous. Je te dis depuis belle lurette de te trouver un homme bien, un homme qui peut vraiment prendre soin de toi et de ta famille et tu te contentes de petits minables boulots. - Maman, je ne suis pas à vendre, rétorquai-je froidement. - Haha, arrête-moi ces conneries. Même ta petite sœur est plus intelligente que toi, tu as toujours été stupide ! ajouta maman avant de rejoindre sa chambre. C’était la même rengaine depuis quelques années déjà. J’avais parfois envie de lui dire de se trouver elle-même son homme riche si elle y tenait tant et de me foutre la paix. Je m’interrompis tout à coup en me rappelant son allusion à ma sœur ? Laquelle de mes sœurs ? Et surtout, qu’avait-elle à y voir ?
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