CHAPITRE XVIII LE SERPENT A LUNETTES

1668 Mots

CHAPITRE XVIII LE SERPENT A LUNETTESEn entendant cette exclamation, Albani s'élança, saisi d’une vive curiosité. Là, à côté du mur, se trouvait étendu sur un lit de feuilles, un cadavre entièrement nu, réduit à l'état de momie. C'était un homme plutôt petit, trapu, la poitrine très large, la face carrée, osseuse, le nez évasé, la bouche grande laissant voir des dents pointues, mais noires, comme celles des peuples qui mâchent du bétel. Sa peau était d'une couleur rouge brique, avec des reflets verdâtres. A son côté gisait un poignard à la lame très fine, tordue, que les Malais appellent kriss, et une sarbecane brisée. — C’est un Malais, s'écria le Vénitien. C'est peut-être l'un des cultivateurs de la forêt, qui ont planté le café !... — Cet homme est mort sans doute il y a fort long

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER