« Écoutez-moi, Catherine », dit-il sur un ton catégorique, « le lieutenant revient. Il sera ici probablement vers minuit. Mais ce que je peux vous dire c’est qu’il ne revient pas pour faire signe à la petite de le suivre. Oh ! non ! ce n’est pas pour ses beaux yeux qu’il revient. – Eh bien ! si ce n’est pas pour elle qu’il revient, alors c’est que la mort l’a appelé », déclara-t-elle d’un ton de conviction solennelle et compassée. « Un homme à qui la mort a fait signe, rien ne peut l’arrêter. » Peyrol, qui avait vu plus d’une fois la mort en face, considéra avec curiosité le beau profil brun de Catherine. « C’est un fait, murmura-t-il, que les hommes qui courent au-devant de la mort ne la trouvent pas souvent. Il faut donc qu’elle vous fasse signe. Quelle sorte de signe serait-ce ? – C


