XII

1110 Mots

XII« Les plus jolis bals de Moscou sont ceux de Ioghel », disaient les mères, en regardant leurs filles danser les nouveaux pas qu’elles venaient d’apprendre ; jeunes filles et jeunes garçons étaient du même avis, dansaient jusqu’à extinction de forces, et s’y amusaient comme des rois, et pourtant quelquefois, ils y étaient venus par pure condescendance. Les deux jolies princesses Gortchakow y avaient même, dans le courant de l’hiver, trouvé des promis, ce qui en avait encore augmenté la renommée. Leur grand charme était l’absence de maître et de maîtresse de maison. On n’y voyait que le bon Ioghel voltigeant, léger comme le duvet, saluant, selon toutes les règles de son art, ses invités, auxquels il donnait des leçons au cachet, et tous, y compris les fillettes de treize à quatorze ans, q

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER