Chapitre 5

2700 Mots
PVD Abby Je suis en train de sélectionner les éditions chants que monsieur m’a demandé. J’adore la musique, c’est mon passe temps favoris. C’est un travail que personne ne pourra faire mieux que moi. PVD Dylan Je marche pour rentrer dans mon bureau et continuer mon travail. En passant devant le local des éditions chants, Je vois Abby s’amuser à entendre les musiques tout en riant. Elle prend tout son temps ! Je rentre dans mon bureau furieux et me jette sur mon fauteuil, elle va m’entendre cette fille. Après quelques minutes quelqu’un frappe à la porte. Je me tourne de dos avec le fauteuil pour ne pas croiser le regard de cette personne. « Monsieur, voici les éditions de chant que vous m’aviez demandé, tout est en ordre ici. » Je reconnais la voix de mademoiselle Abby. « Tu n’as qu’à les jeter ! » Lui dis-je sèchement. Je me retourne avec le fauteuil et vois son visage plein d’incompréhension. « Mais monsieur… vous m’aviez demandé de les sélectionner et maintenant vous… » « Simon à terminé le travail avant toi. Et il a montré qu’il était plus compétant que toi. Voilà votre problème, vous, les femmes, vous préférez passer votre temps à raconter des potins qu’à travailler. » Elle s’en va sans rien dire, un peu déçue. PVD Abby Il est déjà 21h, je dois rentrer chez moi. J’ai passé la journée la plus épuisante de toute ma vie, surtout avec ce Tiran. Je suis toujours dans mes pensées, en marchant je percute quelqu’un. « Je suis désolé. » Dit Simon qui ramasse tous mes cahiers par terre. « Voilà. » Me dit-il en me les donnant. « Euh est-ce que tu as sélectionné les éditions de chants qu'a demandé le patron ? » « Ah…les éditions, oublies donc tout ça, ok ? » Lui dis-je en baissant la voix. « T’es frustrée n’est-ce pas ? Parce que le patron a accepté les miens et pas les tiens. » « Mais non. Pourquoi devrais-je frustré ? » « D’accord. » On marche jusqu’à ce qu’on sorte enfin de cette…entreprise. « Viens, je vais te déposer. » Me dit Simon. « Non ça ira, je rentrerai toute seule. » « Et comment comptes-tu rentrer ? » « Je prendrai le bus. » « À cette heure-ci ? Il n’y a pas de bus. » « Alors je vais marcher. » Lui souris-je. « Allez viens, une fille comme toi ne peut pas marcher dans la rue à cette heure-ci, ne t’inquiètes pas je te dépose. S’il te plaît. » Je lui souris légèrement. « D’accord si tu insistes. » Je monte dans sa voiture et il m’emmène chez moi. PVD Dylan Je suis tout près de la fenêtre qui donne sur la rue. Je vois Abby monter dans la voiture de Simon. « L’imbécile, il ne peut même pas se douter que cette fille est en train de se moquer de lui avec ses idées stupides. » Dis-je à Jonathan qui est à côté de moi. « Peut-être que le garçon lui a proposé de la déposer. » Me dit-il. « Je suis sûr que c’est elle qui lui a demandé, grâce à son numéro de charme elle va essayer de se rapprocher de lui, elle va observer sa nature, puis elle va s’en servir. J’avais embauché ces deux imbéciles et maintenant elle va devenir ami avec lui et va finir par le transformer en un gars inutile. » « Il est possible que la fille ait refusé de se faire déposer, le garçon a dû insister. Pourquoi tu mets toujours la faute sur les femmes ? » Je tourne la tête vers lui. « Parce que depuis l’époque d’Adam et Eve, c’est toujours la femme qui commet des erreurs. » PVD Abby Je suis chez moi entrain de penser à mon premier jour de travail. Je n’arrive pas à dormir alors je vais dans la chambre de Chynay peut-être j'arriverai à dormir là-bas. « Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’arrives pas à dormir ? » Me dit Chynay. Je secoue la tête négativement. Elle tapote la place à côté d’elle. Je me couche à côté de ma chère cousine. « Dis-moi qu’est-ce qu’il y a ? » « Chynay, dis-moi…est-ce que c’est déjà écrit dans le destin qui deviendra notre partenaire pour la vie sans même connaître qui est cette personne ? » Elle me répond après quelques secondes. « Oui…mais parfois le destin… » Elle n’arrive pas à terminer sa phrase. Oh non ! « Excuses-moi Chynay je ne voulais pas te blesser en te rappelant des mauvais souvenirs. » Lui dis-je inquiète. « Ce n’est pas grave, maintenant va te coucher, il est tard. Moi aussi…je suis fatiguée. » « hum, d’accord. » J’avais oublier que Chynay avait un petit ami, il est mort dans un accident de moto, cela me brise le cœur de la voir comme ça, si triste. PVD Dylan Je suis entrain de déjeuner avec Jonathan on vit sous le même toit avec nos familles. Je le regarde manger, je crois que je vais perdre mon ami, il ne sais plus ce qu’il fait. « Jonathan ? » il me regarde. « Du sel dans le jus ? » Il arrête ce qu’il fait en se rendant compte de sa bêtise. Que lui arrive t-il ? « Oh zut… ! » « Mais qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es dans tes pensées ? » « …Non, non, pas du tout. » Me dit-il en regardant dans le vide. « Tu ne peux pas savoir à quel point je l’aime. » « Ne me dis pas que…que tu es tombé amoureux !? » Lui dis-je au bord des nerfs. « Mais un homme ne peut que tomber amoureux ! » « Tu crois quoi ? Que je vais t’encourager dans ces histoires d’amour ? » « Et qu’est-ce que ça changerait, je devais l’être, je devais tomber amoureux. » En prenant un autre jus d’orange. « Et d’ailleurs c’est déjà fait, santé mon ami » « C’est une erreur de s’intéresser aux filles, elles attirent les garçons puis les jettent. À propos, qui est cette fille ? Je suis sûr que tu ne sais pas de qui tu es amoureux. » « Crois-moi je sais qui elle est, dès que je l’ai vu c’était le coup de foudre. » Je déteste quand on me parle des filles. « Tu m’énerve, je dois aller travailler. » Je prend ma mallette et me dirige vers la sortie. « Ehh attends-moi. » En courant après moi. PVD Abby Simon est venu me chercher, cet homme est un ange, il n’est pas comme mon patron qui n’arrête pas de me harceler tout le temps, pfff quel pauvre type ! C’est moi qui conduit la voiture de Simon. « Je vois que tu te débrouilles bien avec une voiture. » Me dit Simon. « Oui, je me suis pas mal entrainée avec mon oncle. » Souris-je. « Tu es déjà une experte. Mais écoute…je n’aime pas quand monsieur Dylan te réprimande sans arrêt, mais je ne peux rien dire, après tout c’est mon chef. » Je ne sais toujours pas si c’était la même personne que j’avais vu cette nuit là à côté de la maison. Sa silhouette m’a l’air très familier. « À quoi tu-penses Abby ? Abby tu m’écoutes ? » Me réveille Simon dans mes pensées. « Euh oui.. » « Tu étais dans tes pensées ? » « Oui…oui mais il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi monsieur Dylan déteste les filles ? Enfin quoi, qu’est-ce que nous lui avons fait ? » Je regarde la route en étant distraite quelques secondes mais la voiture a percuté la voiture devant nous. Oh non ! On se précipite pour descendre et deux personnes descendent de l’autre voiture mais ce que je vois me fait faire des gros yeux, monsieur Dylan et monsieur Jonathan. Je crois que je vais mourir. Il me regarde furieusement. « Je suis désolée. » « Venez dans mon bureau et maintenant ! » M’ordonne t-il. Tous les employés me regardent, je suis monsieur Dylan dans son bureau. Il s’assoit sur son fauteuil. « Monsieur si vous me l’ordonnez je donnerai ma démission, mais ne me demandez pas de vous la racheter. » Lui dis-je nerveusement. « Il le faudra pourtant. À quoi s’élève son salaire ? » dit-il à un homme à côté de moi. « 11000 dolars. » Lui dit-il. Hein ?? Je ne savais pas que mon salaire était si élevé. Je ne veux pas perdre ce travail. « Çe n'ai même pas assez pour nettoyer la rouille sur ma voiture. Cette voiture m’a été offerte par mon père. Par conséquent tu devras payer pour les dégâts. Pendant les six prochains mois je déduirai de ton salaire à 40%. » « Mais monsieur… » « Il faudra faire des heures supplémentaires, votre première mission pour aujourd’hui…il y a cinq volumes sur le droit et la finance dans la bibliothèque, amènes-les moi maintenant ! » Et voilà une autre journée plus épuisante que l’autre. Je n’ai pas le choix que d’obéir. Ça fait 15 minutes que je cherche ces livres. Il y en a tellement dans cette bibliothèque. j’en ai déjà trouvé quatre, il ne me reste qu’un seul, je vais déjà lui donner ces quatre livres. Je rentre dans son bureau et dépose les livres sur la table. Simon est entrain de lui faire signer des documents. « Monsieur, comment vous vous êtes blessé à la main ? » Demande Simon à monsieur Dylan. « C’est à cause d’un cafard. » Lui dit-il. « Un cafard ? » « J’en suis allergique, j’ai vu un cafard à la maison en me reculant, je me suis blessé avec la lampe du bureau… Que dois-je signer d’autre ? » « Ce document, Monsieur. » Monsieur l’arrogant allergique au cafard !! C’est ridicule ! Moi qui croyais qu’il était un homme fort. Je constate la façon dont il parle à Simon…il lui parle gentiment. Moi, il me méprise, pensé-je tristement. Je retourne à la bibliothèque et continue à chercher le dernier livre lorsque d’un coup il y a une coupure de courant. Saloperie de courant ! Comment pourrais-je trouver le livre ? Et en plus il n’y a pas de bougie. J’entends du bruit derrière moi, je me retourne et lui donne un coup de poing dans la gueule, j’entends un gémissement de douleur. C’est en allumant la lampe de son téléphone que je m’aperçois que c'est monsieur Dylan ! Cette fois-ci je vais me faire jeter hors de l’entreprise !!! « Mais vous êtes folle !? Vous auriez pu me casser la gueule !! » En touchant ses lèvres. « Je suis désolée monsieur je pensais que c’était quelqu’un d’autre. » On dirait que je lui ai donné un sacré coup puisqu’il saigne. « Avez-vous trouver mon livre ? » En grimaçant. « On est dans le noir monsieur et j’ai peur du noir…c’est une phobie. » « Cela ne me regarde pas. Trouvez mon livre, vous ne partirez pas d’ici avant de l'avoir trouver ! » « Mais comment… ? » Il est déjà parti. Pendant que je cherche le livre, même dans le noir, je trouve enfin une bougie. Il faut que je trouve vite ce livre pour sortir de cet enfer, il est déjà 23h et je ne peux même pas partir d'ici sans l’autorisation du patron. C’est après plusieurs minutes, je trouve enfin le livre. Dieu merci ! En ouvrant la porte pour sortir de la bibliothèque, je vois une photo cachée à l’intérieur du livre. Un petit garçon tenant les mains de ses parents, je dirais que c’est monsieur Dylan au milieu quand il était petit. Le monsieur doit être son père. Il y’a quelque chose qui est étrange, le visage de la femme, sûrement sa mère, a été abimé. Sa silhouette est étrangement familière. Je chasse vite cette idée de ma tête. J’ai vu une silhouette dans l’encadrement de la porte, monsieur Dylan est toujours là, j'en profite pour lui parler de cette photo. « Monsieur j’ai trouvé cette photo dans le livre. Vous étiez mignon quand vous étiez petit et on dirait que vous étiez heureux ce jour là. » Souris-je en regardant la photo. « Mais dites-moi, pourquoi avez-vous caché le visage de votre mère ? Elle a l’air être une belle femme. » Sans m’attendre il m'arrache la photo de ma main d’une façon brusque. « De quel droit vous touchez à mes affaires !!? Comment osez-vous !!!? » En frappant sa main contre le mur du haut de ma tête. « Vous n'avez pas le droit !!! » « Je suis désolée…je ne savais pas… » dis-je d'une voix tremblante. « Ne refaites plus jamais ça ! » Il part en furie avec la photo froissée dans sa main droite. Je ferme vite la bibliothèque et m’empresse de remettre le livre à monsieur. Pourtant, je ne lui ai rien dit de mal. Sa réaction m'a fait peur. Je sors très rapidement de cet enfer. Le lendemain, je me trouve dans l’entreprise comme tout les matins Moi et le patron on ne s’est pas adressée la parole depuis notre dispute. Cet homme ne sait pas se comporter avec les gens. Bon je sais que j’ai eu tort d’aller dans ses affaires mais je lui ai posé des questions gentilles mais lui, il m’a crié dessus comme une malpropre. Je suis actuellement dans mon bureau à travailler. Le téléphone du bureau se met à sonner, c’est peut-être lui, il n’y a que lui qui m’appelle, je décroche. -Venez dans mon bureau. -Tout de suite monsieur. Arrivée dans son bureau, il se retourne pour me faire face, il a le regard triste mais je détourne le mien de l’autre côté. « Euh salut. » Me salue t-il. Il est gêné ? Pourquoi donc ? Alors monsieur l’arrogant veut me montrer qu’il est gentil ? Je sais qu’il veut s’excuser. Je boude, toujours le regard détourné. « Je n’avais pas le droit de vous faire subir tout ça. Je voulais…en fait…je sais que…vous avez beaucoup souffert…euh en fait je voulais vous dire… » Il racle la gorge plusieurs fois. « Hum je voulais… » Je tourne la tête vers lui. Il n’arrive pas à dire pardon ? Un mot court et simple. C’est si difficile à dire ? « Vous vouliez quoi monsieur ? croisant les bras. Ne vous en faites pas, vous n’arriverez pas à demander pardon. » « Oui…c’est ça ! » Me dit-il en faisant de gros yeux. « Quoi ? » Semblant d’être perdu. « Ce que vous venez de dire là tout à de suite, redites-le encore. » Il ne sait même pas ce que ça veut dire pardon alors à quoi ça sert de lui rappeler ? « Tout à l’heure je vous ai dit… » en réfléchissant… « ne vous en faites pas. » « Comment pouvez-vous oublier ? Vous venez de le dire à l’instant. » Me dit-il en me tournant le dos et regardant par la fenêtre. Il me fait pitié. « Ne vous en faites pas monsieur, vous n’arriverez pas à demander pardon. Surtout aux filles, n’est-ce pas ? » Il tourne sa tête vers moi. « Une personne qui ne sourit jamais, n’arrivera pas à demander pardon. » Il me regarde ébahi et moi je me retourne pour sortir de son bureau. « Qu’est-ce que dites dis ? » Me demande t-il. Je m’arrête devant la porte m’apprêtant à sortir. « J’ai dis que vous ne savez pas sourire. » « Mais je sais sourire. » Il se met à sourire comme un con mais il fait plutôt des grimaces. Je me mets à rire comme une folle. Il se stoppe, voyant que je me moque de lui. « Monsieur…vous n’avez pas besoin d’essayer de sourire, ça vient tout seul. » Finis-je de dire. Je sors du bureau et lui adresse un regard victorieux tout en souriant avant de fermer la porte. Il est parfois marrant quand il veut.
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