Solberg
Je suis assis dans mon bureau, en pleine réunion avec mon cabinet, quand le parfum fragile et envoûtant de Louane vient envahir mes sens. Depuis ce matin, je pense à elle par intermittence ; me demandant comment elle a vécu l’annonce de l’interview, regrettant de ne pas avoir pu le lui dire en personne. Normalement, je n’agirais jamais ainsi, mais il fallait que je vérifie avec mes gardes l’avancée de l’enquête sur l’intrus. Et elle dormait si paisiblement que je n’ai pas eu le cœur de la réveiller.
Je sens qu’elle est tout près maintenant et, aussitôt, je me demande si quelque chose a mal tourné. Je suis déjà debout quand j’entends mon assistante tenter de la retenir, "Non, il voudra vous voir, attendez juste un instant."
"Je suis désolée, ce n’est vraiment pas urgent," protest
