Louane
"Tu es radieuse." Le père de Solberg me sourit depuis son fauteuil roulant, "comment mon petit-enfant te traite-t-il ?"
"Oh, il ne manque pas de se faire sentir." Je ris en enfilant les manches de mon manteau.
Solberg me tend le vêtement, puis l'ajuste autour de mes épaules comme s'il craignait que j'aie froid. Il est particulièrement sur les nerfs ce soir, et même si je comprends son agitation, je commence à me lasser d'être traitée comme une fragile poupée de porcelaine.
"Arrête de t'inquiéter, Fabian", je murmure. "Je vais bien."
"Je ne suis toujours pas convaincu que ce soit une bonne idée", grogne-t-il. "Ta tension était bien trop haute cet après‑midi et tu ne t'es pas assez reposée."
"C'est toi qui n'arrêtes pas de me répéter à quel point ces événements comptent", je l
