— D’armée française, fit Luc Harn en secouant la tête, il n’y en a plus. J’assistais à la séance de la Chambre où sa suppression a été décidée. — Je sais, je sais : je n’avais pas lu sans émotion le compte-rendu de cette séance lugubre, car l’armée française, c’est la France elle-même, et j’aime votre pays ; mais soyez persuadé qu’on va remettre toute votre armée sur pied sans tarder ; la crainte de l’invasion rétablira l’union chez vous, comme elle va en mettre dans le reste de l’Europe. — Et vous croyez qu’on répare en quelques mois le mal fait à cette pauvre armée depuis des années et des années par cette tourbe internationaliste ? s’écria Luc Harn… — Ecoutez-moi, jeunes gens, interrompit brièvement l’Américain : vous reprendrez cette conversation plus tard ; ce qui presse, en ce mom


