D'une réalité à une autre.

Chapitre 16

Melissa.

Je me demande qui était cette femme qui a mis Bellucci de mauvaise humeur. J’ai le droit de demander mais je veux pas qu’il pense que je suis jalouse.

Je pense que je devrais déjà informer mes parents de ma grossesse. Je suis déjà adulte mais n’empêche que la réaction de mes parents m’effraie un peu mais je sais qu’ils seront heureux. Je sors de ma pensée quand je remarque la porte s’ouvrir sur Benjamin.

- Melissa comment t’es tu sentie aujourd’hui ?

- Bien juste trop fatiguée. Dis je sèchement.

- Qu’est ce que tu as fait de ta journée ?

- Je suis allée m’acheter quelques vêtements et toi, comment était ta journée ? En posant mes yeux partout sauf sur lui.

- Fatiguante, j’ai rencontré deux partenaires et j’ai eu une réunion. J’aimerai bien voir tes nouveaux vêtements. Dit il avec un sourire coquin.

- Je pense que je devrais dormir. Dis je.

- Serais tu en colère contre moi? Où est ce que tu voudrais me poser des questions ?

- Pourquoi je devrais ?! Je veux retourner en France. Je m’ennuie c’est tout.

- Melissa c’est une amie de la famille pas la peine de te mettre en colère.

- Et qui t’a dit que j’étais en colère.

- Je le sais c’est tout.

C’est à ce moment que mon téléphone se met à sonner et quand je regarde qui appelle et bien c’est ma mère. Benjamin jette un œil sur l’écran et regarde le nom inscrit. Je réponds et m’ attend à ce qu’il sorte mais non.

- Mbolani mema. Dis je. (1)

- Wa’ ayeme ane ba’aleh mbote? (2)

- Ka mema me ba na ma'aleh wa abondi ! Ye mine vwane ? (3)

- Bi ne vwane. Yo ne vwane ? Demande ma mère. (4)

- Owo mema ma'akume wa'adzo dzam! (5)

- Ndzale ? Yo mbele etome ? (6)

- Ka mema mene'aboume. (7)

- Eyieeeee 1 ye ntan ye nsuru mote ? Ye mi lougane anh ? Yo mba na wa'alougane ka me dzo? (8)

- Kieh mema ka’a comment me ne ke lougane kawo da'adzo. Ntan ewo va vema’aboume. Mema engongo ô dzogue de pepa. (9)

- Kieh mwane ane fave mwane! Bon me’lingue anh crédit à mana ma. Ma ye que da’adzo gnunvam. (10)

- D’accord me’lingue anh. (11)

Il me regarde d’un air qui dit qu’il aimerait savoir de quoi je parlais. C’est la première fois que je parle ma langue vernaculaire devant lui.

Sauf quand je l’injure à voix basse.

- De quoi parlais tu avec ta mère ? Me demande t-il ?

- Elle s’est plainte du fait de ne pas avoir eu de mes nouvelles et moi je lui ai dit que je suis enceinte. C’est tout.

- Et que t’a t-elle répondu ?

- Et bien elle était joyeuse c’est tout et savoir si je m’étais mariée sans l'informer ou si je me marierai bientôt.

- Et toi qu’as-tu répondu.

- Je lui ai dit non mais que j’aurai voulu qu’elle vienne.

- D’accord. Demain quelqu’un viendra passer du temps avec toi. Me dit il en se dirigeant vers la porte. Bonne nuit Mélis. Dit il en fermant la porte derrière lui.

Ma mère aurait que je fasse mes enfants avec un Gabonais comme moi. Pour être sur qu’ils parleront la langue. Et qu’ils iront constamment au pays. Elle a un peu trop suivi les enquêtes impossibles. J’ai envie de lui ça fait un moment qu’il ne m’a pas touché.

Benjamin.

Je suis préoccupé par la réaction de ma mère, je sais qu’elle finira par savoir mais que puis je faire actuellement je veux juste du bien être de Mélissa pour que la grossesse se déroule paisiblement. J’ai demandé à Élodie de venir en ici en Belgique pour passer du temps avec Mélis. Elle a accepté et sera là demain. Je pense que ça calmera ses humeurs, c’est amusant des fois de la voir quitter de la joie à la tristesse et quand je lui demande pourquoi elle pleure, elle même ne sait pas pas. Je vois la porte de la chambre s’ouvrir sur Mélissa. Elle entre puis s’allonge sur le lit.

- Viens t’allonger près de moi. Me dit elle.

Je me dirige vers elle.

- Tu as tellement envie de moi ? Dis je en souriant.

- N’importe quoi j’ai juste besoin de chaleur humaine. Me dit elle avec un sourire.

- Ouais c’est ça. Je te crois. Lui ai je répondu tout souriant.

Être comme ça avec elle me déstresse, je pense que ce sera difficile de dormir uniquement vu que ça fait un moment que je ne l’ai pas touché sans retenu.

- Pourquoi tu souris? me demande t elle.

- Et bien c’est parce que je pense à quel point ton sommeil sera perturbé. Dis je avec un large sourire sur les lèvres.

Elle me regarde comme pour dire que je suis incorrigible. Je mets mes mains dans sa petite culotte et la vois se tortiller, j’ amplifie le rythme et commence à l’entendre s’exprimer avec des gémissements. Elle me serre le bras et se met à gémir plus fort quand je vois ce genre d’expression sur son visage je ne veux pas la partager. Elle a eu une vie bien avant moi et je suis heureux que ce soit dans un autre pays c’est mieux ainsi sinon je pense que je me serais arrangé à tous les tuer. Elle se crispe quelques secondes et commence à respirer lentement. Elle a joui et si vous saviez avec quelle expression vous auriez compris pourquoi je suis autant possessif avec elle. Je la mets sur le dos et me place au dessus d’elle. Je la déshabille et fais de même pour moi. Je la pénètre p****n qu’est ce que je me sens bien à l’intérieur. Je me retiens de ne pas trop la bousculer vu qu’elle est enceinte mais elle veut que j’y aille comme d’habitude et bien j’accélère le rythme et après plusieurs dizaines de minutes, je jouis en elle. On commence à peine, J’essaierai de ne pas trop y aller fort mais elle, elle aime ça, ma Mélis. Elle me sourit, un de ses sourires qui me donne envie de la souiller plus. Elle sait qu’elle ne dormira pas beaucoup ce soir. Et qu’est que la nuit sera longue !

(1) Bonjour maman.

(2) Tu ne sais pas comment appeler les gens ? C’est une manière de réprimander Mélissa sur le fait de pas donner des nouvelles.

(3) Non maman j’étais sur le point de t’appeler. Est ce que vous allez bien ?

(4) Nous allons bien. Est ce que toi ça va ?

(5) Oui maman je veux te parler de quelque chose.

(6) Qu’est ce qui se passe ? Est ce que tu as un problème ?

(7) Non maman je suis enceinte.

(8) 1 Cri utiliser pour se réjouir, pour montrer un étonnement ou de la tristesse dans ce cas c’est la joie. Est ce un blanc ou un homme noir? Est ce que vous vous êtes marié? Est ce que tu avais l’intention de te marier sans me dire ? Une manière de dire à sa fille de ne pas lui cacher des choses.

(9) Euh non maman comment je pourrais aller te marier sans t’informer. Je suis enceinte d’un blanc. Maman s’il te plaît dit le à papa.

(10) Bon un enfant reste un enfant ! Je te laisse mon crédit est épuisé, je le dirai à ta grand mère.

(11) D’accord je suis restée. Veut dire d’accord je coupe, je te laisse.