IV

401 Mots

IVCependant, Lavenette était toujours là, semblable à un génie méconnu, et continuait piteusement de se démener en tous sens, pour attirer l’attention sur lui. Pitt, beau chien de chasse, qui avait reconnu d’emblée son jeune maître, et l’avait salué de ses joyeuses caresses ; Pitt n’était pas aussi bien servi par ses souvenirs à l’égard de Lavenette. L’animal regardait fixement ce personnage extraordinaire, qui ne lui était pas tout à fait inconnu, mais qu’il ne pouvait reconnaître tout à fait. Il le flairait avec défiance, rôdait lentement autour de lui, et jappait à mi-voix, ne sachant trop s’il devait lui faire fête ou lui mordre les mollets. M. Dupré remarqua enfin le pauvre homme, et lui dit avec politesse : – Le bœuf et le mouton de l’hospitalité, que j’offrais tout à l’heure à ce

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