Amour

2049 Mots
Chapitre7 Il continuait de me caresser et de m’embrasser comme le jour de notre lune de miel. Ce qui réveillait un désir profond en moi. Excité je commence à ouvrir tous les boutons de sa chemise, je la lui enlève et la balance. La tension sexuelle qui règne dans la chambre devient torride de plus en plus. Je commençais à le griffer, à le lécher et à le mordiller. Bon, monsieur m’a toujours reproché d’être une tigresse au lit, pourtant j’adore être dominée et il le sait. J’étais carrément dans mon élément. C’est au même moment où monsieur essayait d’entrer ses doigts en moi que je sens son téléphone vibrer dans la poche de son pantalon. Comme il était trop concentré à ce qu’il faisait, je le prends et regarde le message. *Dès que je lis le message je le repousse, lui qui ne comprenait rien me pose la question. -Que se passe-t-il ? -Ah bon tu veux savoir ? lis le message !!! ~ Bébé retrouve moi au coin habituel, je suis assez chaude. ~ J’avais tellement de haine, mais je ne voulais pas pleurer devant lui, c’est trop lui donner d’importance. Et j’avais tellement pensé un moment oublier tout ce qui s’est passé que je ne me rendais même pas compte que mes larmes coulaient. -Tu vois maintenant ce qui se passe ? Lui reprochais-je -Amour, laisse-moi t’expliquer. - Ne m’appelle pas amour, ni rien du tout, sors de cette chambre avant que je ne pers de contrôle. -Mais… -Dégage je te dis. Hurlais-je. Il s’exécute, je referme aussitôt la porte. Qu’est ce qui m’a bien pris de l’avoir laissé aller aussi loin ? D’accord ça faisait longtemps, depuis quelques mois qu’on n’avait plus rien fait mais ça n’excuse en rien mon attitude. DANS LA PEAU DE KHALIFA Putain, p****n cette p**e va me le payer, j’étais entrain de je ne vais même pas y penser, et regarde-moi ‘’Georges’’ aussi, il est tout dressé. Qu’est-ce que je vais faire maintenant. Je te jure ‘ Amina’ tu vas me le payer. Sur ce j’entre sous la douche et décide de prendre une douche froide pour me remettre un peu de mes états. RETOUR DANS LA PEAU DE SOUMAIA Trois jours se sont écoulés depuis ce qui s’était passé avec monsieur dans la chambre. Je continue toujours de faire le reste de mes devoirs de femme, parce que je ne veux pas qu’un jour il puisse me reprocher quoi que ce soit. Mais je ne lui accorde plus de l’intérêt, il essaie de se faire pardonner en rentrant maintenant plus tôt que d’habitude et de m’aider à débarrasser les couverts après les repas et autres, bien qu’il faisait bien avant mais plus par la suite. Pourtant je reste dans mon coin, il me suit comme mon ombre et essaie toujours de me parler, je ne lui réponds que par nécessité, et je dors maintenant seule. Il me dit qu’il me laisserait le temps qu’il me faudra pour régler les choses mais je le connais assez bien, la patience n’est pas son point fort. -Bébé, il y’a notre champion au téléphone. Je lève la tête et lui prend le téléphone. -Mon cœur comment tu vas ? -Tout va bien maman, mais vous me manquez beaucoup. - Donc tu vas rentrer ? -Non, non je préfère rester là jusqu’à la fin des vacances. - J’en suis sûre t’es entrain de fatiguer ta grand-mère, mais je t’avais bien dit de ne pas être trop capricieux. -Hum ma’, grand-mère m’a dit que je pouvais faire ce que je voulais parce maintenant, elle n’aime plus grand-père, mais moi. -Haha Toi là tu risques de mourir si ton grand-père t’entend. -Wa au revoir maman et fais un bisou à papa. -Ok ciao mon chéri. Je raccroche et donne le portable à Khalifa qui est resté tout ce temps à me regarder. -Mouhamed dit qu’il se sent plus gâté chez ses grands-parents qu’ici. -Hum. Lui répondais-je Il se baisse jusqu’à moi. -Soumaia je t’assure que suis désolé, d’accord je n’ai pas bien fait les choses mais je regrette tellement mon cœur. Je le regarde dans les yeux et constate qu’il a l’air sincère. Pour tout éclaircir je décide de lui poser les questions qui me brûlent la langue. -Pourquoi khalifa ? Que n’ai-je pas fait ? Qu’est ce qui te manquait avec moi ? -Je te jure que moi-même je ne peux te répondre. Je ne sais même pas quoi dire, parce ce que, je ne sais pas ce qui m’a pris d’aller chercher ailleurs tout ce que j’avais déjà chez moi. -Il doit bien y’avoir une explication, parce que ce n’est pas quelque chose qu’on fait sur un coup de tête. -Bébé toi-même tu savais que beaucoup de femmes me couraient après mais t’es la seule que je voulais. Et c’est toujours le cas. Seulement avec Amina c’était différent, elle était mon ex et la meilleure amie de Diodio; je te jure que j’ai tout tenté pour ne pas céder. - Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ? - C’était déjà trop tard quand j’ai compris l’ampleur de la situation. -Et maintenant, qu’est-ce que tu veux ? -Que tu me pardonnes bébé, je veux juste ton pardon ma chérie. Que dois-je faire Suis-je capable de lui pardonner et de tout oublier ? De tout recommencer à zéro ? je ne sais pas. Tout m’a l’air confus, je suis brouillée. Est-ce que je peux passer au-delà de l’infidélité ? QUELQUES SEMAINES PLUS TARD Depuis notre dernière discussion, je réfléchis et me pose la question de savoir si je suis capable de dépasser ce qui est arrivé ? Je l’aime, j’en suis sure mais suis-je capable d’oublier ? Et aurais-je de nouveau confiance en lui ? Toutes ces questions auxquelles je n’ai pas de réponse me tourmentent. Je n’ai jamais imaginé de ma vie, vivre une situation pareille. Je ne refuse pas qu’il prenne une seconde femme, parce que la religion le lui permet et aussi je suis née dans une famille polygame et il n’y avait qu’amour et paix avec mes demi-sœurs et demi-frères ; en fait on se considérait tous comme unis. Et c’est toujours le cas même après la mort de notre père, on continuait tous d’habiter dans la même maison. C’est juste après que Khalifa m’ait offert beaucoup d’argent suite à notre lune de miel où il disait être fière que je sois restée vierge jusqu’au mariage que j’ai trouvé à ma mère un petit appartement. -Bon je crois que je suis prête à passer l’éponge, mais à des conditions. -Tout ce que tu voudras. Me répond monsieur. -Primo, il faut qu’on fasse un nouveau bilan de santé pour voir si l’autre ne t’a pas transmis une maladie quelconque, secundo je veux faire une formaton ou bien faire un commerce mais je ne veux plus rester à la maison et dernièrement je veux que tu me jures fidélité à partir de maintenant, toi-même tu sais que jamais je te priverais d’épouser une autre si l’envie te chante ; c’est pour cela que je n’avais pas accepté qu’on signe monogamie. -Je suis d’accord ma reine d’ébène, même si je dois te dire que pour la santé ne t’as pas à te soucier car je me protégeais, et pour le boulot, je préfère t’ouvrir un Shop ou autre, comme ça, t’auras toujours du temps pour nous. Et pour le dernier, je te jure sur ma mère que plus jamais je ne le referai, c’était juste une erreur qui ne se reproduira plus. Je sais bien dans ce monde d’aujourd’hui, qu’il n’y a pas beaucoup de femmes de ton genre. -Hum si tu le dis. -Je te jure, quand mes amis me parlent de leurs problèmes de couple et ce que leur font vivre leur femme moi ça me choque, et ça me motive encore plus de savoir la chance que j’ai de t’avoir. -Ok réglons d’abord cela, le reste on verra après. Pendant le reste de la journée, on se parlait et tout, mais il y’avait bien une sorte de gêne entre nous, ce que je ne voulais pas. Parce qu’entre Khalifa et moi, on se disait tout, on débâtait même sur notre sexualité où chacun disait ce qu’il aime ou pas au lit et quels était les fantasmes de l’un comme de l’autre. QUATRE SEMAINES PLUS TARD -. Je te jure que ce n’est pas bien de se fâcher contre sa femme. - Hahaha donc tu en sais quelque chose. Lui disais-je en me blottissant encore plus dans ses bras. Comme ci s’était possible. -Non regarde seulement, qu’est ce qui est mieux que ça ? -Tu vois hein ! - Moi je te le dis, là où un mari se dispute avec sa femme, je m’en éloigne. -Lol ne me tue pas. -Mais madame ces temps-ci, tu ne me laisses aucun répit, aie pité de moi je suis l’enfant d’autrui. -Hahaha tu n’as encore rien vu, c’est seulement le début du lancement. -. Quoi !!! Tu veux que je meure ou quoi ; si ça continue, moi je vais m’enfouir chez ma mère. - Hahaha d’accord je vais diminuer la dose t’inquiète. -Hum c’est mieux sinon, je risque de devenir impuissant. -Chut ne dis pas de bêtise. -Eh toi-même est ce que si je devenais impuissant, tu allais rester avec moi ? -Ah je ne sais pas. Lui disais-je pour voir sa réaction Il ne me répond pas et je le vois le visage renfrogné. Lol -Hum mais comme t’es un maître dans l’art du c*********s je crois que oui, allez souris ; toi et moi c’est jusqu’à ce que la mort nous sépare. C’est cette ambiance qui a continué les jours suivants, on avait passé le week-end chez ses parents dans le calme et la bonne humeur. Monsieur maintenant rentrait directement à la maison après son boulot, comme il le faisait après notre mariage. On passait maintenant notre temps à faire des sortes, des soirées, on est même parti au Grand bal de Youssou Ndour tellement j’avais insisté. Monsieur devient de plus en plus attentionné, et moi toujours dans l’élément d’ajouter des astuces nouvelles dans mon couple. Chaque jour avec une nouvelle facette, je veux le rendre plus fou. Mon chéri dit qu’il va finir par halluciner, lol. Je suis dans les préparatifs d’ouvrir ma boutique de prêt à porter et une cosmétique. -Maman, papa est rentré. Je me lève pour l’accueillir, et commence comme depuis quelque temps à lui chanter. -*Papa wathie na, papa wathie na. * Papa vient d’arriver. Monsieur sourit à chaque fois que je joue à l’enfant quand il rentre. - Maman je t’ai dit d’arrêter de me copier et en plus ce n’est pas ton père mais le mien. Mais celui-là il est méchant han, qu’il le veuille ou non c’est aussi mon papa mais seulement à ma manière. -Mon fils, laisse ta mère ; elle est dans sa crise d’adolescence. Je leur tire la langue pour leur montrer que je fais ce que je veux. Je prends le cartable de monsieur et les suit jusqu’à la chambre. Mon fils sort jouer et moi j’apporte de l’eau à boire à monsieur. Je lui sors le nécessaire et va à la cuisine réchauffer le dîner. Quand je reviens dans la chambre monsieur est toujours dans la salle de bain. -Guisstékhé, ko nopp * bébé t’es amoureux de qui ? -Khana yaw. * Bien évidement toi. -Foma def. * j’occupe quel partie dans ton corps ? Il sort alors qu’il était en train de se savonner. Et me dis en le faisant avec les gestes. -Fi lala def si birr khol bi lala dougeulak fi. * Ici, c’est là où je t’ai mis dans mon cœur et aussi ici. Je souris, ahurie, il parlait de son zizi. Après avoir tellement rigolé, je lui demande. -*Ndiolmakka* (surnom afectf) je te sors ton jogging bleu ou le noir ? Il me répond -Fais comme d’habitude. Je lui sors donc le bleu, son caleçon, ces chaussures et le parfum. Quand il sort il me prend par la taille et m’embrasse. -Hum t’es en train de me mouiller. -T’inquiète cette nuit tu vas être pire que mouillée. Je lui lance une tape dans le dos et sort. Bilay mbeuguel mo nékh. Comme c'est beau l'amour.
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