Maya est perturbée, elle a peur de ce qui va se passer cette nuit. S'il y avait un moyen de disparaître c'est qu'elle le fait. Le temps passe, la nuit tombe déjà. Elle s'est douchée et a porté un pantalon et un t-shirt comme chaque nuit. La lampe est allumée déjà et fait briller la petite maison. Chioma entre tenant une boîte en main
Chioma : qu'es ce que tu as porté comme.ca
Maya : (en se regardant) j'ai mal porte ou quoi
Chioma : Maya quand une femme dort avec son mari elle ne doit rien mettre. tu attaches uniquement le pagne. Ta mère ne t'a rien appris ou quoi
Maya : ah je ne savais pas.
Chioma : enlève ça tu attaches le pagne tu ne mets pas de sous vêtements
Maya a exécuté. ça ne lui plaît pas mais elle n'a pas le choix.
Chioma : voici le produit que je t'ai apporté tu fais comme j'ai dis. Demain je vais venir chercher le drap
Maya : tu pars ?
Chioma : tu veux que je dorme avec toi ?
Maya : non mais ... Mais je ne veux pas rester seule
Chioma : tu n'es pas seule. Maya mets dans ta tête que tu es une femme mariée. Arrête d'être timide, toutes les femmes passent par là. Après la douleur, tu vas sentir du plaisir. Bon je te laisse
Elle est sortie. Maya a pris le produit pour regarder. Elle ouvre et le sent
Maya : beurkk c'est quoi comme ça. Et si je mets ça, ça me crée des problèmes. Non je ne mets pas tant pis. Maman a dit que je dois faire attention à ce qu'on me donne.
Elle va le déposer sur la table. En attendant son mari, elle prend un livre pour le feuilleter. Les images lui font du bien. Subitement sa porte s'ouvre, elle sursaute. Papa Diallo entre, il porte un gant.
Papa Diallo : tu fais quoi ?
Maya : euhh rien je regarde juste dans mon livre
Papa Diallo : mais pourquoi tu as ramené ça ici.
Maya : pour lire de temps en temps
Papa Diallo : non je ne veux pas de ça chez moi. il faudra les brûler. tu n'en a pas besoin tu as compris ?
Maya : oui baba
Il enlève son g**g, il est nu Maya ne le regarde pas, il se couche
Papa Diallo : vient te coucher tu peux éteindre la lampe
Elle va d'abord garder son livre en disant qu'elle ne pourra pas les brûler. Elle va éteindre la lampe. Son cœur bat très fort. Malgré le fait qu'elle perde le temps, elle est toujours arrivée sur le lit.
Papa Diallo : enlève ton pagne
Elle le fait et se couvre la poitrine avec ses mains..son mari remarque son geste et sourit. Il sait qu'elle est timide
Papa Diallo : ça va bien se passer je ne te ferais pas de mal. Tu peux me toucher
Maya n'a pas pu déposer la main sur lui, elle le trouve répugnant et hideux.
Papa Diallo commence à la toucher il ne s'arrête pas..ce qui était censé lui faire du bien lui donne envie de vomir, il appuie ses seins, touche son s**e elle a envie de dégager sa main et sortir en courant mais elle pense à ce que son père lui a dit '' je suis fier de toi''.elle ne veut surtout pas le décevoir. Si elle refuse cela, il pourra aller se plaindre chez ses parents. Elle sent son poids se déposer sur elle. Quel sentiment désagréable pour elle. Papa Diallo essaie de la pénétrer, Maya a mal elle sert les dents, elle pense à ce qui la rend souvent heureuse, les bons moments passés à l'école, mais jusque là la douleur persiste. Elle qui croyait qu'il allait être doux a été déçue de le voir forcer le passage sans se soucier de son mal. Il écarte davantage ses pieds pour réessayer une seconde fois avec plus de force. Maya a commencé à pleurer, pour ne pas se faire entendre des autres, il a couvert sa bouche avec sa main. Il réussit à entrer en elle et pousse un ouff de soulagement. Ensuite viennent les mouvements de va-et-vient qui font couler les larmes à Maya. Elle a beaucoup mal et ne peut rien faire à part prier pour qu'il arrête. Ce n'est pas de cette façon qu'elle avait pensé avoir son premier acte ni avec un homme qui pouvait être son père ou même son grand père. Elle ne se sent pas femme mais plutôt un enfant détruite. En ce moment elle devait être devant ses cahiers en train de préparer la rentrée prochaine et non dans ce lit avec ce vieux père qu'elle déteste. Elle se demande bien comment elle fera pour passer des années ici à ses côtés. Pour elle c'est une punition. Après l'acte, il s'est directement couché et a ronflé comme si on venait de le brancher. Maya essuie ses larmes et se lève difficilement, elle réussit à prendre son pagne qu'elle attache et se recouche. Elle se demande s' il va encore là toucher, avec la douleur qu'elle ressent elle ne pourra pas le supporter. De toute la nuit elle n'a pas trouvé le sommeil, a chaque fois que son mari se tourne ou bouge elle prend peur qu'il l'a touche encore. C'est au petit matin qu'elle a pu trouver le sommeil lorsqu'il est parti. Il était 8h passé lorsque chioma est entrée dans sa chambre.
Chioma : Maya tu dors quoi? tout le monde est debout sauf toi.
Maya ouvre les yeux.
Chioma : je vois que tu n'as pas bien dormi. Lève toi il faut que je retire le drap
Maya se lève avec difficulté, son visage est serré
Chioma : qu'est ce qu'il.ya ?
Maya ne répond pas, elle sert ses bras contre sa poitrine
Chioma : Maya dis moi ce qui ne vas pas ? Je sais que tu as eu mal mais ça va aller
Elle fond en larmes
Maya : il m'a v***é.
Chioma : quoi ? Maya qu'est ce que tu peux dire comme ça. Un homme ne viol pas sa femme
Maya : c'était du viol. Il m'a fait mal il se préoccupe même pas de mon mal c'est du viol. Je ne veux plus ça
Chioma : je sais que baba peut être sauvage excuse le il ne sait pas s'y prendre. Je vais te chauffer de l'eau tu vas faire ta toilette avec la douleur va passer ce soir tu ne sentira rien
Maya : quoi ?.ce soir encore.
Chioma : tu as au moins 3 jours avec lui c'est comme ça
Maya : mais je vais mourir chioma aide moi je ne veux plus
Chioma : je vais lui parler s'il peut te laisser cette nuit tu récupère.
Maya : merci
Chioma a pris le drap elle a vu les tâches de.sang et a souri
Chioma : je t'apporte de l'eau chaude
Elle est partie et est revenue avec un Seau d'eau que maya a pris pour aller faire sa toilette en espérant que ça soulage ses douleurs. Chioma est dans sa chambre et range ses sacs de tissages sessimé entre
Sessimé : bonjour chioma
Chioma : bonjour
Sessimé : Maya a bien dormi ?
Chioma : on peut dire. Tu sais les premières fois ne sont pas faciles
Sessimé : ah c'est parce qu'elle est faible c'est tout. Tu as récupéré le drap
Chioma : oui et soit tranquille elle était vierge
Sessimé : je veux voir.
Chioma : tu ne me croit pas ?
Sessimé : si mais la règle voudrait que je voit avant de croire
Chioma : stuippp. C'est une nouvelle règle. Voilà ça sur la chaise.
Elle prend et déplie pour mieux regarder les tâches de.sang ensuite elle remet en place
Chioma : satisfaite ?
Sessimé : oui. Je ne fais pas confiance aux filles du village BALE surtout celles qui vont à l'école
Chioma : c'est ton problème
Sessimé : chioma tu vas préparer seule aujourd'hui moi je suis fatiguée regarde mon ventre comment il est déjà long. S'il te plaît prépare beaucoup
Chioma : je le ferai mais pas parce que tu l'as demandé c'est pour les enfants.
Sessimé : merci beaucoup baba a raison de dire que tu es la mère ici je vais me reposer.
Elle est sortie. Habiba est entrée
Habiba : celle là voulait quoi
Chioma : que je prépare pour elle
Habiba : et comme tu es trop gentille tu as accepté
Chioma : tu voulais que je fasse comment. Il ne faut pas qu'à cause d'elle ton père se fâche contre nous. En plus elle a des petits enfants, ils doivent manger.
Habiba : ok comme.tu veux moi je vais dire au-revoir à binkou
Chioma : tu sors encore
Habiba : j'ai demandé la.permission à papa et il a accepté je ne vais pas durer
Chioma : ok salut la de ma part. Passe chez Maya et demande lui de venir me trouver à la cuisine
Habiba : ok
Habiba est partie chez Maya elle est assise sur le lit et regarde dans le vide
Habiba : tu es assise là comme une malheureuse
Maya : ah bonjour Habiba.
Habiba : tu as bien dormi ?
Maya : pas vraiment. Assois toi où tu es pressée
Elle s'assoit
Habiba : je vais dire au-revoir à ma copine. Hier soir je voulais venir te voir mais maman a refusé elle a dit que tu te préparais pour ta première nuit ça été ?
Maya : je n'ai pas envie d'en parler
Habiba : je comprends. Maman dit que tu l'a retrouve dans sa cuisine. Elle va préparer pour elle et sessimé. Vraiment cette fille m'énerve un petit ventre comme ça elle fait comme si elle était à terme
Maya : apparemment tu ne l'aimes pas
Habiba : elle et moi c'est le feu. Devant mon père je l'a respecte mais derrière je l'insulte bien
Maya : Hahahaha
Habiba : je te conseille de l'éviter.
Maya : ok.
Habiba : tu penses qu'on pourra être des amies ?
Maya :. Bien sûr j'aimerais bien même si tu es là fille de mon mari
Habiba : ah. C'est pour eux là-bas on sera donc des amies. J'avais une bonne amie mais elle s'est mariée
Maya : et toi tu vas te marier ?
Habiba : je ne sais pas j'ai des projets
Maya : lesquels dis moi
Habiba : épouser un jeune homme riche être la seule femme et vivre dans une grande maison
Maya : hahahahahaha c'est ça que tu appelles projets. Tu manques d'ambitions toi
Habiba : c'est quoi ambitions
Maya : des vrais projets comme moi j'ai pour ambition de devenir médecin mais avec ce mariage c'est tombé à l'eau
Habiba : il ne fallait pas accepter de te marier
Maya : tu sais que nous les femmes ont a pas le choix on doit obéir aux parents
Habiba : ce n'est pas grave. Il ya un grand sorcier au village tu peux aller là-bas il te montre comment il fait pour soigner les gens
Maya : ehhh ce n'est pas la même chose être docteur et être guérisseur
Habiba : ah ok es ce que moi je connais c'est toi qui sais tu as le bebece moi j'ai rien eu
Maya : hahahaha tu me fais trop rire.
Habiba : je cours voir ma copine et je reviens
Maya : ok
Elle est partie. Cette petite visite lui a apporté du sourire. Elle sent qu'elle passera de bons moments avec Habiba. Elle a fermé sa porte et s'est rendue à la cuisine de chioma
Chioma : tu faisais quoi depuis que je t'ai appelé
Maya : je discutais avec Habiba, ta fille est très drôle
Chioma : elle est trop têtue je ne sais pas à qui elle ressemble.
Maya : en tout cas je l'aime déjà elle me fait rire. J'aime ta cuisine
Chioma : merci. Demain on ira faire ton marché tu dois aussi commencer à préparer
Maya : ok
Maya regarde dans la cuisine et découvre les objets tissé par chioma elle va prendre un porte monnaie qu'elle touche délicatement
Maya : c'est toi qui fais ça
Chioma : ce porte monnaie c'est Habiba qui l'a fait mais les autres c'est moi
Maya : waouh c'est jolie. Les gens achètent ?
Chioma : oui des fois je vais vendre dans le village voisin j'ai été plusieurs fois dans ton village. Je peux dire que ça passe mais maintenant je ne tisse plus beaucoup à cause des enfants. Heureusement que Habiba m'aide
Maya : j'aimerais bien apprendre à le faire
Chioma : Habiba pourra te montrer
Maya savait déjà ce qu'elle pourra faire pour passer ses journées
Chioma : s'il te plaît prend ce vase tu vas le donner à sessimé c'est son remède. Si je donne à un enfant il va verser.
Maya : ok
Maya le prend et va l'apporter à sessimé dans sa chambre.
Sessimé : merci beaucoup. Il ya des jours ou chioma est gentil des jours ou c'est la guerre ici. Tu vas bien ?
Maya : oui ça va
Sessimé : depuis que tu es arrivée ici tu te colle à chioma elle t'a interdit de me parler ?
Maya : pas du tout
Sessimé : et pourquoi tu m'évites. Je ne fais pas de mal hein je dérange quand on me cherche comme la sauvageonne de Habiba elle est très mal élevée il ne faut pas trainer avec elle, elle va t'entraîner dans ses marches. Je suis sur qu'elle connaît déjà les hommes mais je me tais un jour ça va sortir
Maya : humm repose toi bien
Sessimé : merci.
Maya est sortie, elle la trouve étrange, et mystérieuse. Elle est rentrée à la cuisine et a donné un coup de main à chioma jusqu'à ce que habiba ne revienne de sa visite. Papa Diallo est rentré quelques heures après, il est dans son salon avec chioma
Chioma : baba Maya ne se sent pas bien il faudra que tu la laisse se reposer ce soir
Papa Diallo : comment ça elle ne se sent pas bien je viens de la voir elle ne m'a rien dit
Chioma : elle est timide et elle n'est pas habituée tu vois
Papa Diallo : c'est à cause de moi qu'elle ne se sent pas bien ?
Chioma : oui c'était sa première fois et elle a eu beaucoup mal. J'ai même dû la masser pour qu'elle puisse marcher c'était grave
Papa Diallo : ah bon je ne savais pas
Chioma : oui oui. Je sais que ce n'est pas réglementaire de la laisser dormir seule cette nuit mais pour son bien baba il faut la laisser récupérer et demain tu pourras la rejoindre. C'est une doléance que je te fais
Papa Diallo : mais tu n'avais pas ce problème ni sessimé pourquoi elle
Chioma : toutes les femmes ne sont pas les mêmes et ses parents ne l'ont pas préparé. S'il te plaît baba
Papa Diallo : ça va j'ai compris j'irais dormir avec sessimé elle au moins sait prendre soin de moi
Chioma : comme tu veux
Elle est sortie pour aller l'annoncer à Maya qui était contente de savoir qu'elle allait passer cette nuit toute seule.
Papa Diallo est allé dans la chambre de sessimé elle se faisait une beauté
Papa Diallo : tu sors ?
Sessimé : non je me fais belle pour toi
Il se couche
Sessimé : tu vas passer la nuit avec moi ?
Papa Diallo : oui tu ne veux pas ?
Sessimé : si tu pouvais être là tous les soirs moi ça m'arrangerais. Pourquoi tu n'est pas avec Maya
Sessimé : apparemment je lui ai fait trop.mal elle ne se sent pas bien
Sessimé : c'est une menteuse sûrement elle ne veut pas. En tout cas moi je bénéficie. Je vais te faire un massage
Papa Diallo : merci tu es toujours si attentionné voilà pourquoi j'aime rester avec toi
Sessimé : mais tu préfères chioma c'est à elle que tu donnes de l'argent pour qu'elle partage elle fait tout tu lui donnes trop de l'importance
Papa Diallo : Sessimé tu as beau être ce que tu es avec tous tes atouts que tu possèdes, mais chioma reste la reine mère il ya pas à débattre la dessus. Tu restes à ta place et elle à sa place ça ne changera pas. Et n'essaie pas de vouloir te mesurer à elle tu ne prendras jamais sa place. Ok
Sessimé : je n'aime pas quand tu me parles comme.ca je ne te masse plus
Papa Diallo : tant pis.
Il se couche bien et ferme les yeux.
Maya est dans la cours avec Habiba, elle apparents à tisser
Maya : c'est dure ohh
Habiba : ce n'est pas dur une fois que tu sais comment mettre les lianes ça passe vite
Maya : ok' j'essaie encore
Habiba : tu as une copine ?
Maya : oui oui elle s'appelle jasmine
Habiba : elle était aussi à l'école ?
Maya :. Non elle n'a pas voulu y aller
Habiba : moi j'avais une autre copine elle s'est mariée et vie loin on ne s'est pas vu depuis
Maya : ok.
Habiba : la nuit tombe déjà mon père va te rejoindre il faut que tu rentres dans ta maison
Maya : aujourd'hui je dors seule
Habiba : ah tu fuis déjà ton mari
Maya : hahahaha non c'est pas ça c'est juste que je ne me sens pas bien tu vois
Habiba : ça se voit que tu n'es pas à l'aise avec lui. Il ya de quoi c'est un vieux
Maya : je n'ai pas le choix
Habiba : avec le temps ça va aller. À l'école on ne vous a pas appris comment on s'occupe de son mari ?
Maya : tu es bête ou quoi es ce qu'on apprend ça à l'école
Habiba : ah ne me dis pas que je suis bête
Maya : désolée
Habiba : désolé veut dire quoi
Maya : que je m'excuse
Habiba : dis moi que tu t'excuse au lieu de me dire les gros mots
Maya : hahahaha tu vas apprendre. Regarde mon tissage
Habiba : ehhh après c'est moi la bête en plus tu as eu le bebece regarde comment tu tisse
Maya : hahahaha le jour où tu prononcera bien ce mot je vais te donner quelque chose et mon diplôme n'était pas pour apprendre à tisser je te rappelle
Habiba : on va continuer demain papa n'appréciera pas s'il nous voit dehors, il dit toujours que la place de la femme c'est dedans
Maya : ok. Bonne nuit
Habiba : merci bonne nuit. Demain on ira ensemble faire les achats de ta cuisine
Maya : super.
Maya a pris son tabouret et s'est rendue dans sa case. Elle s'est changée et s'est couchée laissant la lampe allumée. C'était quand même une bonne journée, de plus en plus elle apprécie la compagnie de Habiba, elles sont tellement différentes mais complémentaires.