Chapitre 3

3198 Mots
Maya est perturbée, elle a peur de ce qui va se passer cette nuit. S'il y avait un moyen de disparaître c'est qu'elle le fait. Le temps passe, la nuit tombe déjà. Elle s'est douchée et a porté un pantalon et un t-shirt comme chaque nuit. La lampe est allumée déjà et fait briller la petite maison. Chioma entre tenant une boîte en main Chioma : qu'es ce que tu as porté comme.ca Maya : (en se regardant) j'ai mal porte ou quoi Chioma : Maya quand une femme dort avec son mari elle ne doit rien mettre. tu attaches uniquement le pagne. Ta mère ne t'a rien appris ou quoi Maya : ah je ne savais pas. Chioma : enlève ça tu attaches le pagne tu ne mets pas de sous vêtements Maya a exécuté. ça ne lui plaît pas mais elle n'a pas le choix. Chioma : voici le produit que je t'ai apporté tu fais comme j'ai dis. Demain je vais venir chercher le drap Maya : tu pars ? Chioma : tu veux que je dorme avec toi ? Maya : non mais ... Mais je ne veux pas rester seule Chioma : tu n'es pas seule. Maya mets dans ta tête que tu es une femme mariée. Arrête d'être timide, toutes les femmes passent par là. Après la douleur, tu vas sentir du plaisir. Bon je te laisse Elle est sortie. Maya a pris le produit pour regarder. Elle ouvre et le sent Maya : beurkk c'est quoi comme ça. Et si je mets ça, ça me crée des problèmes. Non je ne mets pas tant pis. Maman a dit que je dois faire attention à ce qu'on me donne. Elle va le déposer sur la table. En attendant son mari, elle prend un livre pour le feuilleter. Les images lui font du bien. Subitement sa porte s'ouvre, elle sursaute. Papa Diallo entre, il porte un gant. Papa Diallo : tu fais quoi ? Maya : euhh rien je regarde juste dans mon livre Papa Diallo : mais pourquoi tu as ramené ça ici. Maya : pour lire de temps en temps Papa Diallo : non je ne veux pas de ça chez moi. il faudra les brûler. tu n'en a pas besoin tu as compris ? Maya : oui baba Il enlève son g**g, il est nu Maya ne le regarde pas, il se couche Papa Diallo : vient te coucher tu peux éteindre la lampe Elle va d'abord garder son livre en disant qu'elle ne pourra pas les brûler. Elle va éteindre la lampe. Son cœur bat très fort. Malgré le fait qu'elle perde le temps, elle est toujours arrivée sur le lit. Papa Diallo : enlève ton pagne Elle le fait et se couvre la poitrine avec ses mains..son mari remarque son geste et sourit. Il sait qu'elle est timide Papa Diallo : ça va bien se passer je ne te ferais pas de mal. Tu peux me toucher Maya n'a pas pu déposer la main sur lui, elle le trouve répugnant et hideux. Papa Diallo commence à la toucher il ne s'arrête pas..ce qui était censé lui faire du bien lui donne envie de vomir, il appuie ses seins, touche son s**e elle a envie de dégager sa main et sortir en courant mais elle pense à ce que son père lui a dit '' je suis fier de toi''.elle ne veut surtout pas le décevoir. Si elle refuse cela, il pourra aller se plaindre chez ses parents. Elle sent son poids se déposer sur elle. Quel sentiment désagréable pour elle. Papa Diallo essaie de la pénétrer, Maya a mal elle sert les dents, elle pense à ce qui la rend souvent heureuse, les bons moments passés à l'école, mais jusque là la douleur persiste. Elle qui croyait qu'il allait être doux a été déçue de le voir forcer le passage sans se soucier de son mal. Il écarte davantage ses pieds pour réessayer une seconde fois avec plus de force. Maya a commencé à pleurer, pour ne pas se faire entendre des autres, il a couvert sa bouche avec sa main. Il réussit à entrer en elle et pousse un ouff de soulagement. Ensuite viennent les mouvements de va-et-vient qui font couler les larmes à Maya. Elle a beaucoup mal et ne peut rien faire à part prier pour qu'il arrête. Ce n'est pas de cette façon qu'elle avait pensé avoir son premier acte ni avec un homme qui pouvait être son père ou même son grand père. Elle ne se sent pas femme mais plutôt un enfant détruite. En ce moment elle devait être devant ses cahiers en train de préparer la rentrée prochaine et non dans ce lit avec ce vieux père qu'elle déteste. Elle se demande bien comment elle fera pour passer des années ici à ses côtés. Pour elle c'est une punition. Après l'acte, il s'est directement couché et a ronflé comme si on venait de le brancher. Maya essuie ses larmes et se lève difficilement, elle réussit à prendre son pagne qu'elle attache et se recouche. Elle se demande s' il va encore là toucher, avec la douleur qu'elle ressent elle ne pourra pas le supporter. De toute la nuit elle n'a pas trouvé le sommeil, a chaque fois que son mari se tourne ou bouge elle prend peur qu'il l'a touche encore. C'est au petit matin qu'elle a pu trouver le sommeil lorsqu'il est parti. Il était 8h passé lorsque chioma est entrée dans sa chambre. Chioma : Maya tu dors quoi? tout le monde est debout sauf toi. Maya ouvre les yeux. Chioma : je vois que tu n'as pas bien dormi. Lève toi il faut que je retire le drap Maya se lève avec difficulté, son visage est serré Chioma : qu'est ce qu'il.ya ? Maya ne répond pas, elle sert ses bras contre sa poitrine Chioma : Maya dis moi ce qui ne vas pas ? Je sais que tu as eu mal mais ça va aller Elle fond en larmes Maya : il m'a v***é. Chioma : quoi ? Maya qu'est ce que tu peux dire comme ça. Un homme ne viol pas sa femme Maya : c'était du viol. Il m'a fait mal il se préoccupe même pas de mon mal c'est du viol. Je ne veux plus ça Chioma : je sais que baba peut être sauvage excuse le il ne sait pas s'y prendre. Je vais te chauffer de l'eau tu vas faire ta toilette avec la douleur va passer ce soir tu ne sentira rien Maya : quoi ?.ce soir encore. Chioma : tu as au moins 3 jours avec lui c'est comme ça Maya : mais je vais mourir chioma aide moi je ne veux plus Chioma : je vais lui parler s'il peut te laisser cette nuit tu récupère. Maya : merci Chioma a pris le drap elle a vu les tâches de.sang et a souri Chioma : je t'apporte de l'eau chaude Elle est partie et est revenue avec un Seau d'eau que maya a pris pour aller faire sa toilette en espérant que ça soulage ses douleurs. Chioma est dans sa chambre et range ses sacs de tissages sessimé entre Sessimé : bonjour chioma Chioma : bonjour Sessimé : Maya a bien dormi ? Chioma : on peut dire. Tu sais les premières fois ne sont pas faciles Sessimé : ah c'est parce qu'elle est faible c'est tout. Tu as récupéré le drap Chioma : oui et soit tranquille elle était vierge Sessimé : je veux voir. Chioma : tu ne me croit pas ? Sessimé : si mais la règle voudrait que je voit avant de croire Chioma : stuippp. C'est une nouvelle règle. Voilà ça sur la chaise. Elle prend et déplie pour mieux regarder les tâches de.sang ensuite elle remet en place Chioma : satisfaite ? Sessimé : oui. Je ne fais pas confiance aux filles du village BALE surtout celles qui vont à l'école Chioma : c'est ton problème Sessimé : chioma tu vas préparer seule aujourd'hui moi je suis fatiguée regarde mon ventre comment il est déjà long. S'il te plaît prépare beaucoup Chioma : je le ferai mais pas parce que tu l'as demandé c'est pour les enfants. Sessimé : merci beaucoup baba a raison de dire que tu es la mère ici je vais me reposer. Elle est sortie. Habiba est entrée Habiba : celle là voulait quoi Chioma : que je prépare pour elle Habiba : et comme tu es trop gentille tu as accepté Chioma : tu voulais que je fasse comment. Il ne faut pas qu'à cause d'elle ton père se fâche contre nous. En plus elle a des petits enfants, ils doivent manger. Habiba : ok comme.tu veux moi je vais dire au-revoir à binkou Chioma : tu sors encore Habiba : j'ai demandé la.permission à papa et il a accepté je ne vais pas durer Chioma : ok salut la de ma part. Passe chez Maya et demande lui de venir me trouver à la cuisine Habiba : ok Habiba est partie chez Maya elle est assise sur le lit et regarde dans le vide Habiba : tu es assise là comme une malheureuse Maya : ah bonjour Habiba. Habiba : tu as bien dormi ? Maya : pas vraiment. Assois toi où tu es pressée Elle s'assoit Habiba : je vais dire au-revoir à ma copine. Hier soir je voulais venir te voir mais maman a refusé elle a dit que tu te préparais pour ta première nuit ça été ? Maya : je n'ai pas envie d'en parler Habiba : je comprends. Maman dit que tu l'a retrouve dans sa cuisine. Elle va préparer pour elle et sessimé. Vraiment cette fille m'énerve un petit ventre comme ça elle fait comme si elle était à terme Maya : apparemment tu ne l'aimes pas Habiba : elle et moi c'est le feu. Devant mon père je l'a respecte mais derrière je l'insulte bien Maya : Hahahaha Habiba : je te conseille de l'éviter. Maya : ok. Habiba : tu penses qu'on pourra être des amies ? Maya :. Bien sûr j'aimerais bien même si tu es là fille de mon mari Habiba : ah. C'est pour eux là-bas on sera donc des amies. J'avais une bonne amie mais elle s'est mariée Maya : et toi tu vas te marier ? Habiba : je ne sais pas j'ai des projets Maya : lesquels dis moi Habiba : épouser un jeune homme riche être la seule femme et vivre dans une grande maison Maya : hahahahahaha c'est ça que tu appelles projets. Tu manques d'ambitions toi Habiba : c'est quoi ambitions Maya : des vrais projets comme moi j'ai pour ambition de devenir médecin mais avec ce mariage c'est tombé à l'eau Habiba : il ne fallait pas accepter de te marier Maya : tu sais que nous les femmes ont a pas le choix on doit obéir aux parents Habiba : ce n'est pas grave. Il ya un grand sorcier au village tu peux aller là-bas il te montre comment il fait pour soigner les gens Maya : ehhh ce n'est pas la même chose être docteur et être guérisseur Habiba : ah ok es ce que moi je connais c'est toi qui sais tu as le bebece moi j'ai rien eu Maya : hahahaha tu me fais trop rire. Habiba : je cours voir ma copine et je reviens Maya : ok Elle est partie. Cette petite visite lui a apporté du sourire. Elle sent qu'elle passera de bons moments avec Habiba. Elle a fermé sa porte et s'est rendue à la cuisine de chioma Chioma : tu faisais quoi depuis que je t'ai appelé Maya : je discutais avec Habiba, ta fille est très drôle Chioma : elle est trop têtue je ne sais pas à qui elle ressemble. Maya : en tout cas je l'aime déjà elle me fait rire. J'aime ta cuisine Chioma : merci. Demain on ira faire ton marché tu dois aussi commencer à préparer Maya : ok Maya regarde dans la cuisine et découvre les objets tissé par chioma elle va prendre un porte monnaie qu'elle touche délicatement Maya : c'est toi qui fais ça Chioma : ce porte monnaie c'est Habiba qui l'a fait mais les autres c'est moi Maya : waouh c'est jolie. Les gens achètent ? Chioma : oui des fois je vais vendre dans le village voisin j'ai été plusieurs fois dans ton village. Je peux dire que ça passe mais maintenant je ne tisse plus beaucoup à cause des enfants. Heureusement que Habiba m'aide Maya : j'aimerais bien apprendre à le faire Chioma : Habiba pourra te montrer Maya savait déjà ce qu'elle pourra faire pour passer ses journées Chioma : s'il te plaît prend ce vase tu vas le donner à sessimé c'est son remède. Si je donne à un enfant il va verser. Maya : ok Maya le prend et va l'apporter à sessimé dans sa chambre. Sessimé : merci beaucoup. Il ya des jours ou chioma est gentil des jours ou c'est la guerre ici. Tu vas bien ? Maya : oui ça va Sessimé : depuis que tu es arrivée ici tu te colle à chioma elle t'a interdit de me parler ? Maya : pas du tout Sessimé : et pourquoi tu m'évites. Je ne fais pas de mal hein je dérange quand on me cherche comme la sauvageonne de Habiba elle est très mal élevée il ne faut pas trainer avec elle, elle va t'entraîner dans ses marches. Je suis sur qu'elle connaît déjà les hommes mais je me tais un jour ça va sortir Maya : humm repose toi bien Sessimé : merci. Maya est sortie, elle la trouve étrange, et mystérieuse. Elle est rentrée à la cuisine et a donné un coup de main à chioma jusqu'à ce que habiba ne revienne de sa visite. Papa Diallo est rentré quelques heures après, il est dans son salon avec chioma Chioma : baba Maya ne se sent pas bien il faudra que tu la laisse se reposer ce soir Papa Diallo : comment ça elle ne se sent pas bien je viens de la voir elle ne m'a rien dit Chioma : elle est timide et elle n'est pas habituée tu vois Papa Diallo : c'est à cause de moi qu'elle ne se sent pas bien ? Chioma : oui c'était sa première fois et elle a eu beaucoup mal. J'ai même dû la masser pour qu'elle puisse marcher c'était grave Papa Diallo : ah bon je ne savais pas Chioma : oui oui. Je sais que ce n'est pas réglementaire de la laisser dormir seule cette nuit mais pour son bien baba il faut la laisser récupérer et demain tu pourras la rejoindre. C'est une doléance que je te fais Papa Diallo : mais tu n'avais pas ce problème ni sessimé pourquoi elle Chioma : toutes les femmes ne sont pas les mêmes et ses parents ne l'ont pas préparé. S'il te plaît baba Papa Diallo : ça va j'ai compris j'irais dormir avec sessimé elle au moins sait prendre soin de moi Chioma : comme tu veux Elle est sortie pour aller l'annoncer à Maya qui était contente de savoir qu'elle allait passer cette nuit toute seule.  Papa Diallo est allé dans la chambre de sessimé elle se faisait une beauté Papa Diallo : tu sors ? Sessimé : non je me fais belle pour toi Il se couche Sessimé : tu vas passer la nuit avec moi ? Papa Diallo : oui tu ne veux pas ? Sessimé : si tu pouvais être là tous les soirs moi ça m'arrangerais. Pourquoi tu n'est pas avec Maya Sessimé : apparemment je lui ai fait trop.mal elle ne se sent pas bien Sessimé : c'est une menteuse sûrement elle ne veut pas. En tout cas moi je bénéficie. Je vais te faire un massage Papa Diallo : merci tu es toujours si attentionné voilà pourquoi j'aime rester avec toi Sessimé : mais tu préfères chioma c'est à elle que tu donnes de l'argent pour qu'elle partage elle fait tout tu lui donnes trop de l'importance Papa Diallo : Sessimé tu as beau être ce que tu es avec tous tes atouts que tu possèdes, mais chioma reste la reine mère il ya pas à débattre la dessus. Tu restes à ta place et elle à sa place ça ne changera pas. Et n'essaie pas de vouloir te mesurer à elle tu ne prendras jamais sa place. Ok Sessimé : je n'aime pas quand tu me parles comme.ca je ne te masse plus Papa Diallo : tant pis. Il se couche bien et ferme les yeux. Maya est dans la cours avec Habiba, elle apparents à tisser Maya : c'est dure ohh Habiba : ce n'est pas dur une fois que tu sais comment mettre les lianes ça passe vite Maya : ok' j'essaie encore Habiba : tu as une copine ? Maya : oui oui elle s'appelle jasmine Habiba : elle était aussi à l'école ? Maya :. Non elle n'a pas voulu y aller Habiba : moi j'avais une autre copine elle s'est mariée et vie loin on ne s'est pas vu depuis Maya : ok. Habiba : la nuit tombe déjà mon père va te rejoindre il faut que tu rentres dans ta maison Maya : aujourd'hui je dors seule Habiba : ah tu fuis déjà ton mari Maya : hahahaha non c'est pas ça c'est juste que je ne me sens pas bien tu vois Habiba : ça se voit que tu n'es pas à l'aise avec lui. Il ya de quoi c'est un vieux Maya : je n'ai pas le choix Habiba : avec le temps ça va aller. À l'école on ne vous a pas appris comment on s'occupe de son mari ? Maya : tu es bête ou quoi es ce qu'on apprend ça à l'école Habiba : ah ne me dis pas que je suis bête Maya : désolée Habiba : désolé veut dire quoi Maya : que je m'excuse Habiba : dis moi que tu t'excuse au lieu de me dire les gros mots Maya : hahahaha tu vas apprendre. Regarde mon tissage Habiba : ehhh après c'est moi la bête en plus tu as eu le bebece regarde comment tu tisse Maya : hahahaha le jour où tu prononcera bien ce mot je vais te donner quelque chose et mon diplôme n'était pas pour apprendre à tisser je te rappelle Habiba : on va continuer demain papa n'appréciera pas s'il nous voit dehors, il dit toujours que la place de la femme c'est dedans Maya : ok. Bonne nuit Habiba : merci bonne nuit. Demain on ira ensemble faire les achats de ta cuisine Maya : super. Maya a pris son tabouret et s'est rendue dans sa case. Elle s'est changée et s'est couchée laissant la lampe allumée. C'était quand même une bonne journée, de plus en plus elle apprécie la compagnie de Habiba, elles sont tellement différentes mais complémentaires.
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