Chapitre 7 Par une longue nuit d’hiver Kôvrine, dans son lit, lisait un roman français ; Tânia, pas encore habituée au séjour des villes et qui avait mal de tête chaque soir, dormait depuis longtemps déjà, prononçant de temps à autre des mots incohérents. Il sonna trois heures. Kôvrine éteignit et resta longtemps immobile, les yeux clos. Il ne parvenait pas à s’endormir parce qu’il faisait très chaud, lui semblait-il, dans la chambre, et que Tânia rêvait. A quatre heures et demie, il ralluma, et vit, à ce moment-là, le moine noir assis dans un fauteuil auprès de son lit. – Bonjour, lui dit le moine. Et après s’être tu quelques instants, il lui demanda : – A quoi penses-tu ? – A la gloire, répondit Kôvrine. Dans le roman que je viens de lire, il est question d’un jeune savant qui fait


