Après les exemples que j’ai relatés d’actes accomplis par des animaux et où l’instinct n’a rien à voir, M. Burroughs pourrait me répondre : « Vos exemples s’expliquent à la rigueur par les lois de l’association des idées. » D’abord, lui objecterais-je, pourquoi refuser aux animaux un raisonnement rudimentaire ? Et pourquoi affirmer tout net que « l’instinct leur suffit » ? Alors, bien à contrecœur et plein de modestie vu ma jeunesse, je me permets d’insinuer que vous ne connaissez pas exactement la valeur de ces mots : « Les simples lois de l’association des idées. » Les définitions doivent s’accorder non avec les individus, mais avec la vie. M. Burroughs part de ce principe qu’une définition est quelque chose d’absolu et d’immuable. Il oublie que l’univers entier est à l’état changeant
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