V-2

2010 Mots

La comtesse s’empressa de dire : – Il sera temps alors d’y songer. Mais j’espère qu’Annette n’épousera pas un homme assez susceptible pour se formaliser de cette familiarité de vieil ami. Le comte criait : – Allons, allons, en route ! Nous allons nous mettre en retard ! Et ceux qui devaient l’accompagner, s’étant levés, sortirent avec lui après les poignées de main d’usage et les baisers que la duchesse, la comtesse et sa fille échangeaient à toute rencontre comme à toute séparation. Ils restèrent seuls, Elle et Lui, debout, derrière les tentures de la porte refermée. – Asseyez-vous, mon ami, dit-elle doucement. Mais lui, presque v*****t : – Non, merci, je m’en vais aussi. Elle murmura, suppliante : – Oh ! pourquoi ? – Parce que ce n’est pas mon heure, paraît-il. Je vous demande

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