Il fit donc un pas en avant pour indiquer à Gaston que l’audience était terminée. – Monseigneur, encore une fois, dit Gaston, veillez sur votre enfant. Elle est douce, belle et fière : c’est une de ces riches et nobles natures comme vous en aurez rencontré bien peu dans votre vie… Adieu, monseigneur, je vais trouver votre secrétaire. – Et il faudra lui dire que vous allez tuer un homme ? dit le régent faisant un dernier effort pour retenir Gaston. – Oui, monseigneur, répondit le chevalier. Seulement vous ajouterez que je le tue pour sauver la France. – Partez donc, monsieur, dit le duc en ouvrant une porte qui donnait sur le jardin, et suivez l’allée que je vous ai dite. – Souhaitez-moi bonne chance, monseigneur. – Ah ! l’enragé ! dit en lui-même le régent, voudrait-il encore me fair


