III

1197 Mots

IIILes fleurs de la fête n’étaient pas encore toutes fanées, les chanteurs n’étaient pas encore tous désaltérés, quand un bruit de trompes et d’olifants, mêlé d’un cliquetis de glaives et de francisques, ébranla les portes de la salle, qui heureusement étaient de bois de chêne, cuirassés de bronze. « Holà ! s’écria Merlin, les téméraires ! qui les a invités ? Ce n’est pas moi. Ils viennent avant l’heure. Je les attendais, mais seulement à la saison d’hiver. » Un valet, nommé Gui de Nanteuil, s’informa dans la rue d’où provenait ce tumulte. On apprit par lui la nouvelle de la prochaine arrivée des barbares. Fatigués de la route, mal nourris, plus mal vêtus, ils se faisaient annoncer de loin, à l’avance, par quelques estafiers, batteurs d’estrade, afin que le monde eût le loisir de leur pr

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