Je n’arrête pas de ruminer notre conversation et je suis fascinée de la facilité avec laquelle il a deviné l’existence de Lyonne, mais ce que je ressens pour lui… n’a nul autre pareil… Dès l’instant où j’ai croisé ses yeux glacés, j’ai su qu’il n’était pas comme les autres… Qu’il était plus primitif que les autres. Et son instinct de survie est complètement dingue… Il a vécu tellement de choses, tellement d’horreurs, de souffrances et de douleurs… Et pourtant il est dans une forme de tranquillité animale. Il va à l’essentiel… Exactement comme moi. Comme je l’ai fait toutes ces années pour survivre. J’ai observé de très loin ses premières heures d’autonomie au château et il n’a rien montré d’alarmant. Il a commencé par la salle de sport où mon personnel veille à entretenir son corps. Il a


