IV-3

1180 Mots

– Et même à devenir son tuteur, un jour ou l’autre, peut-être bientôt, car je m’affaiblis beaucoup. Évidemment... évidemment... – Soyez persuadé que, tout le premier, je tiendrai à l’empêcher d’aimer un homme comme moi, sceptique et mauvais, indigne de sa pure et délicieuse jeunesse. Cette enfant a remué dans mon cœur desséché quelques fibres encore vivantes, mais je vous le répète, il ne s’agira jamais, entre elle et moi, que d’affection fraternelle. J’y tiens encore plus que vous, et je m’arrangerai pour qu’il n’en soit jamais autrement. D’ailleurs, dans un an ou deux, il me paraîtra utile de lui chercher un bon mari. Car, pour cette nature qui semble si aimante, rien ne vaudra la vie du foyer. Et là encore, vous n’avez rien à craindre, monsieur le curé. Je sens que je serai difficile,

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER