Chapitre XXIILouange au vieux sir Nicolas ! D’un jeune oiseau dans l’embarras Il eut pitié, le mit en cage, Et quelques moments d’esclavage, Tandis que planait le faucon, Firent qu’enfin de l’oisillon La liberté fut le partage. Wordsworth. En dépit de tous les dangers, le prince fugitif goûta ce profond repos qu’on ne doit guère qu’à la jeunesse et à la fatigue. Le sommeil du jeune Cavalier qui lui servait de guide et de garde ne fut pas tout à fait si tranquille. Il s’éveilla plusieurs fois pendant la nuit, et il écoutait avec attention ; car, malgré les assurances que lui avait données le docteur Rochecliffe, il n’était pas sans quelques inquiétudes, et il aurait voulu être mieux informé qu’il ne l’était encore de tout ce qui se passait autour de lui. Il se leva dès que le jour


