VIII-1

2001 Mots

VIIIAélys était assise sous le berceau de chèvrefeuille, dans le jardin du Vieux-Château. Elle avait de nouveau revêtu la robe de soie verte et attendait qu’on vînt la chercher pour la conduire au Château-Vert. La promenade en voiture s’était fort bien passée, la veille. Les comtesses Sareczy et Brorzen occupaient le siège de derrière de l’élégant équipage. Aélys se trouvait sur le devant, près du prince qui conduisait avec la plus souple maîtrise les chevaux ardents et difficiles. Lothaire s’était montré aimable, très gai, presque sans ironie et, pour la première fois, Aélys avait fait entendre devant lui son rire frais, si léger, dont son amie Cécile de Forsan disait : « Il n’y a rien de plus charmant à écouter. » Elle était rentrée de cette promenade un peu grisée – par l’air de la for

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER