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XXIVLOTI À WILLIAM BROWN Eyoub, décembre 1876. Mon cher ami, Je viens vous rappeler que je suis au monde. J’habite, sous le nom de Arif-Effendi, rue Kourou-Tchechmeh, à Eyoub, et vous me feriez grand plaisir en voulant bien me donner signe de vie. Vous débarquez à Constantinople, côté de Stamboul ; vous enfilez quatre kilomètres de bazars et de mosquées, vous arrivez au saint faubourg d’Eyoub, où les enfants prennent pour cible à cailloux votre coiffure insolite ; vous demandez la rue Kourou-Tchechmeh, que l’on vous indique immédiatement ; au bout de cette rue, vous trouvez une fontaine de marbre sous des amandiers, et ma case est à côté. J’habite là en compagnie d’Aziyadé, cette jeune femme de Salonique, de laquelle je vous avais autrefois parlé, et que je ne suis pas bien loin d’aim

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