Henry songeait : « Quelle comédie joue-t-elle là ?... Et quels ennuis donne-t-elle de nouveau à sa nièce ? » Un mois passa bientôt, sans qu’il revît Yolaine. M. de Mayonne paraissait à peu près rétabli. On parlait du bal que devait donner la duchesse, dans le courant de mai. Il était également question des fiançailles de Françoise avec le comte de Tigranes, un sportsman connu, fort riche, qui avait largement dépassé la quarantaine et passait pour une nature insignifiante – d’aucuns disaient même : « Un imbécile ». La fortune, seule, engageait Mlle de la Rochethulac à cette union. Elle ne se cachait pas pour déclarer que M. de Tigranes lui déplaisait, ce qui amena un jour Henry à lui faire connaître sa façon de penser à ce sujet. Elle répondit avec un mélange d’insouciance et d’amertume :


