XIIICe soir-là, Henry livra à M. de Mayonne le dernier assaut, tandis qu’ils fumaient tous deux dans le cabinet de travail où le jeune homme venait parfois tenir compagnie à son père, depuis que celui-ci avait dû renoncer en partie aux soirées passées au dehors. Le duc se défendit mollement. De plus en plus, l’influence de son fils aîné le prenait, le dominait. Sentant ses forces atteintes, il s’effrayait à la pensée de la mort, après tant de jours coupables, car la foi, les enseignements d’une jeunesse chrétienne surgissaient peu à peu des cendres dont il les avait couverts. Mais près d’Henry, sa crainte s’apaisait, et il écoutait volontiers, avec une satisfaction secrète, le jeune homme développer quelque haute pensée religieuse ou rappeler discrètement la miséricorde de Dieu à l’égard d


