Aujourd'hui, j'ai 24 ans, je vis à Bordeaux et je suis devenue une professionnel de l'assassinat. J'ai régulièrement des contrats, parfois j'en ai tellement que je les envoie à Raph ou Emy. J'ai dû prendre mon envol pour trouver l'enfoiré qui a tué ma famille et lui faire regretter d'être venu au monde. Généralement je dois tuer des connards qui trahissent leurs gang ce sont souvent des balances qui ont beaucoup de choses à raconter alors je m'amuse un peu avant de mettre fin à leurs souffrances parfois de couche avec eux s'ils sont baisables. Mon truc à moi c'est de les draguer la plupart du temps je les croise « sans le vouloir » et je leur donne rendez-vous, plutôt comique de prendre rendez-vous pour mourir non ? Le pire est que je suis grassement payer pour tuer des salopards, des balances, violeurs (je leur coupe la bite à ceux-là) mais j'aime débarrasser le monde de ces pouritures.
J'en ai aussi profité pour me venger de Marc et Claire qui m'ont fait vivre un enfer. Je les ai donnés à manger aux poissons au milieu de l'océan Atlantique. Sans aucun remords ni aucune tristesse.
Actuellement je me prépare pour une mission de repérage. J'ai choisi une tenue sombre pour me faire discrète, coiffée mes long cheveux brun en un chignon décoiffée et je me suis maquillée légèrement avec un mascara et un rouge à lèvre rose. Mon physique est à mon avantage je suis de taille moyenne 1m68 et j'ai des formes là où il faut grâce au sport que je fais.
Lorsque je termine de me préparer il est 20h et il fait bientôt nuit, nous sommes en été ce ne sera pas suspect que je me promène le soir à cause des fortes chaleurs. Mon « client » sera chez lui normalement l'occasion parfaite pour observer ses habitudes de vie. Je n'aime pas être interrompu dans mon travail.
Une fois devant la superbe maison du connards que je dois tuer je rentre dans sa propriété naturellement et cherche la meilleure planque avec une vue dégagée sur la demeure dans laquelle je peux facilement apercevoir l'homme qui a trahis le gang des Demons (un gang presque inoffensif... Je dis bien presque).
Je trouve un petit buisson derrière lequel je peux facilement me cacher et aussi facilement m'échapper, oui je ne le tuerais pas ce soir, je ne veux pas risquer de mourir aussi bêtement. Quand j'observe la baraque de ma proie de me dis qu'ils se font de sacrer couilles en or dans ces foutu gang. La villa possède une piscine, un spa, 2 étages, un grand salon avec une grande table dans la salle à manger et je peux aussi voir le début d'une cuisine ouverte. D'après ce que m'a dit le chef du gang ma victime vie seule et n'est plus en contact avec sa famille ce qui ne m'étonne pas vraiment. En revanche, je commence à douter de toutes ses informations parce que généralement on ne possède pas de maison aussi grande avec de la décoration féminine dans chaque coins de la pièce en vivant seul. Je suis persuadée que l'imbécile qui vit ici à une petite amie et l'avait caché à son chef. J'espère pour lui que sa chérie n'est au courant de rien sinon je vais devoirs les tuer tous les deux si Gabriel (le chef de gang) me le demande.
Après 2 heures de planque la petite copine rentre chez mon contrat et ils s'embrassent passionnément. Oh mon Dieu ne me dites pas que je vais assister à leurs ébats ! C'est vraiment dégueulasse. Au moins je suis sûre de ma théorie il faut que j'appelle Gabriel et il répond a la troisième sonnerie :
- J'espère que tu as une bonne raison de me déranger à cette heure-là ? Me dit-il avec sa grosse voix d'homme des cavernes.
- Oui, notre victime a une petite amie et apparemment depuis un bout de temps. Voulez-vous la faire passer sur le contrat avec votre traître ? Lui répond-je calmement.
- Je ne suis pas au courant de cette relation, vous êtes sûre de pas vous tromper fillette ?
- Je ne me trompe jamais et ne m'appelez pas comme cela sinon je vous ferais manger votre contrat à la con. Vous savez très bien que si je le souhaite je peux annuler notre contrat, j'en ai des centaines par jour. Soit vous me faites confiance soit vous allez vous faire foutre et vous vous démerdez.
- OK, très bien tuez-les tous les deux. Vous savez que je ne peux envoyer personne de mon gang pour celui-là c'est une situation spéciale. De plus vous devez me respecter je ne supporte pas que vous me parliez de cette manière. M'avait-il répondu avant de raccrocher.
Je suis rentré à mon appartement vers minuit. Celui-ci est assez spacieux et je vis seule ce qui me va très bien. Je possède 2 chambres avec chacune leur salle de bain avec douche et baignoire, un salon salle à manger avec cuisine ouverte et le plus important un grand dressing avec mes vêtement mais j'ai aussi fait installer un système pour cacher mes couteaux et armes pour quand les flics viennent mettre le nez dans mes affaires.
J'adore mon appartement parce qu'il me correspond moderne mais pas trop, spacieux mais pas trop et la décoration est chaleureuse, c'est mon nid douillet. Quand je suis chez moi je ne suis plus la tueuse, je suis la fille fan de roman d'amour, de film à l'eau de rose.
Je ne rêve pas d'une relation je préfère les coups d'un soir, au moins je n'ai pas à répondre à des questions sur ma profession on passe directement à l'acte et jamais au grand jamais chez moi. Je prends toujours mes précautions je ne couche pas avec des flics et au cas où un d'entre eux soit sous couverture je ne préfère pas le ramener dans mon endroit à moi pour qu'il mette son nez dans mes affaires.
Je me méfie aussi des autres tueurs à gages qui peuvent être dangereux et tenter de me tuer pour pouvoir prendre ma place parce que oui, je suis une des meilleurs tueurs à gages de France et il m'arrive régulièrement d'avoir ma tête mise à prix. En générale les imbéciles qui osent essayer de mettre fin à mes jours souffrent énormément, les autres n'osent pas car j'ai une réputation et le respect de la majeur partie des assassins.
Une fois ma douche prise et démaquillée je vais directement me coucher je suis super fatiguée car je ne dors jamais à point fermer, même lorsque je dors je suis sur mes gardes un couteau sous mon oreiller. Demain je dois aller tuer mon contrat de l'ancien demons et sa femme.
Le lendemain je me réveille vers midi, je prends le temps de me doucher m'habillée et me maquillée. Aujourd'hui j'ai opté pour une robe sexy mais pas trop avec un petit décolleté, serrer au niveau du buste et évasé en bas et qui m'arrive mi-cuisses. Pour le maquillage j'ai fait ressortir mes yeux marrons avec un trait d'eyeliner et du mascara avec un rouge à lèvre rouge et j'ai laissé mes cheveux lâcher.
Il faut que je sois au top pour aller à la pêche aux informations sur la Mafia Russe pour que je retrouve l'enflure qui a mis le feu à ma maison d'enfance. J'ai un contact qui me donne les infos que je veux en échange d'une dose de cocaïne. C'est un petit génie de l'informatique avec qui je travaille en toute discrétion car nous le savons tous les deux : si les Russes apprennent que j'ai survécu et que je veux tuer les responsables, ils me trouveront avant que je ne les trouve.
Comme à notre habitude le geek m'attend dans un restaurant où nous avons notre table habituelle, c'est-à-dire assez éloignée des oreilles indiscrètes.
Lorsque j'arrive Hervé est déjà installé et à commandé un plat de spaghettis bolognaise pour moi et la même chose pour lui.
Une fois installée je ne perds pas de temps et rentre dans le vive du sujet.
- Alors du nouveau ? Lui demande-je.
- Oui j'ai réussi à retrouver les vidéos de caméras de surveillances qui avaient été supprimer pour cacher leurs traces. Heureusement tout n'est jamais vraiment supprimer...
- Donc ? Qui est le connards que je dois aller tuer ? Le coupé-je.
- Eh bien... Lara il faut que je t'annonce quelque chose d'assez dure à entendre.
- Vas-y accouche !
- Ce soir-là aucun demons n'a été vu autour de chez toi. Les vidéos de surveillances supprimés ne les cachaient pas eux... C'est ton père qu'elles cachaient.
- C'est impossible ! Je l'ai vue de mes propres yeux ! Il portait son alliance, il y a une erreur Hervé mon père est mort dans cet incendie.
- Regarde par toi-même. Dit-il en me tendant son téléphone sur lequel la vidéo de surveillance était en marche.
Je peux clairement voir depuis la caméra de surveillance de mes anciens voisins qui habitaient juste en face de chez moi.
Ce que je vois à ce moment précis m'arrache le cœur. Mon père a mis volontairement le feu à la maison. Ensuite je me vois sauter de ma fenêtre et me casser cette foutu jambe, les pompiers qui arrivent et là derrière chez moi je peux clairement voir mon père sortir de la maison et s'enfuir en courant.
- Pourquoi a-t-il fait cela ? Il a tué ma mère et ma sœur ! Pourquoi m'avait-il sauvé ? Demande-je.
- Lara, ton père fait partie des demons maintenant et d'après une source sûre, il est le bras droit du chef. Me répond-t-il l'air désolé.
- D'accord, je te remercie pour le travail et la discrétion dont tu as fait preuve. Je vais terminer le boulot seule.
Je dépose un billet sur la table pour payer le repas auquel je n'ai même pas toucher et je donne à Hervé sa dose de cocaïne, je lui en ai mis un peu plus que ce qu'il me demande pour le remercier. Après avoir fait tout cela, je sors de ce maudit restaurant le plus rapidement possible pour rentrer chez moi et ne pas craquer devant des gens qui peuvent me reconnaître et perdre ma crédibilité de dure à cuire.
Une fois chez moi, je ferme la porte et je m'effondre, il y avait bien longtemps que je n'avais pas pleuré en fait cela fait exactement 10 ans que je n'ai verser aucune larmes même quand Carl et Claire me battaient. Après la mort de mes parents je m'étais jurer de ne plus être aussi fragile et aussi naïve de croire que les choses finissent toujours par s'arranger. Depuis ce jour maudit je me suis endurcie et je suis devenue une nouvelle version de moi-même : Une femme qui utilise ses atouts pour attirer les hommes vers une mort assurée, qui n'a aucun scrupule, qui a enfermé ses sentiments à double tour pour ne plus avoir a souffrir. Une femme indépendante qui se fait des couilles en or en tuant des tueurs et qui n'a peur de rien pas même de la mort. Je suis une nouvelle Lara.
Quand ma crise pathétique de larme ce termine je me reprends en main et vais préparer mon sac de sport avec mes gants de boxe et comme je ne sors jamais sans mon couteau favoris et mon pistolet je les glisse dans mon sac. Ma tâche terminée je mets ma veste en cuir prend mon casque de moto et je pars avec mon petit bijoux. Les balades à moto me calment toujours, ça me permet de me vider la tête le temps d'un instant.
Arrivée devant le gymnase où je passe la plupart de mon temps libre, je salut Benoît qui est installé à l'accueil :
- Salut beau gosse, tu me laisses m'échauffer et on grimpe sur le ring ?
- Comme toujours chérie, je te rejoins dans 20 minutes ça te vas ? Me réponds-il.
J'acquiesce d'un grand sourire et me dirige vers les vestiaires.
Benoît est devenu un ami proche à force de passer mon temps à me battre avec lui, il ne connaît pas mon histoire et ne la connaitra jamais mais il connaît ma profession sans les détails.
Une fois que j'ai mis mon short et ma brassière de sport je sors du vestiaire en attachant mes cheveux. Le gymnase est assez grand il y a de quoi faire du cardio, de la musculation mais surtout le plus important : de quoi boxé avec des sacs de frappe et un ring.
Je commence par m'échauffé les articulations, ensuite je commence à me défouler dur un sac de frappe. C'est le moment où il ne faut pas me déranger car je sors toutes mes émotions de leur boîte et je les transforme en une rage puissante.
Je frappe encore et encore et encore jusqu'à ce que le brouillards qui c'était installer dans ma tête et autour de moi se dissipe et que je me rende compte que j'étais tellement presser que je n'ai pas protéger mes poings qui sont désormais en sang. J'en ai l'habitude alors je prends ma bouteille d'eau et rince mes phalanges puis je sors mon bandage et l'enroule autour de mon poing. C'est à ce moment-là que mon ami me retrouve prêt au combat.
Sur le ring nous avons nos règles : on peut frapper mais sans mettre notre réelle force car on le sait, un de nous finirait défigurer. Pour commencer on se frappe poing contre poing pour signaler que le combat commence. On se tourne autour comme des lions en cage, je commence à attaquer avec une feinte un coup dans le ventre qui en fait cachait un coup de pied bien placé sur le flanc droit. Il encaisse le coup et contrattaque avec un crochet droit que je peux facilement éviter.
Après avoir boxé 2heures je suis rentré chez moi, pris une douche et je me suis habillée pour aller accomplir ma tâche : tuer mon contrat.
Vers 20heures, je pars de chez moi. J'ai pris mes sacs avec mes diverses armes et quelques une de mes affaires car je prévois aussi les sales coups et dans le cas présent ça sent le piège à plein nez.
Mon père est dans les Demons et comme par hasard il y a un homme dans son gang que je dois tuer parce que le chef ne peut pas le faire. Ces informations sont fausses, je le sais et je ne me trompe jamais, je sais comment fonctionnent les gang et s'il y a un traître ils s'en occupent eux même.
J'ai donc tout prévu : ma moto est en sécurité, toutes mes armes dans ma voiture et j'en ai aussi sur moi, je me rendrais chez l'homme que je dois abattre en avance et en voiture pour observer sans être repérer. Je suis peut-être une femme qui paraît naïve mais je ne suis en aucun cas une débutante. Si je ne me trompe pas ils vont me le payer chère ces enfoirés ! Pour qui ils me prennent ?
Pourquoi mon père me laisserait la vie sauve et voudrait me tuer 10 ans plus tard ? Sait-il que je souhaite sa mort et que désormais je ne ressens que de la haine envers lui ? J'espère qu'il a eu l'occasion d'entendre parler de mes chef d'œuvres. Au moins il saura à quoi s'attendre.
Voici mon plan : Je n'en ai absolument pas je compte observer et improviser, je ne sais absolument pas comment tout cela va se terminer. Ma mort peut être ? Ou bien celle de mon paternel ? Je ne peux pas le prévoir et personne ne le peux, je suis imprévisible et j'agis selon mes envies, si j'ai le sentiment que je dois faire quelque chose alors je le fais, j'écoute mon instinct. C'est le moment de mettre en pratique tout ce que Raph, Emy et les autres m'ont enseigné. Je ne suis pas la souris qui est poursuivie mais le chat qui poursuit la souris.
Une fois arrivée dans la rue du criminel, je gare ma voiture un peu avant la maison mais pas trop éloignée au cas où les choses tournent mal.
Je coupe le moteur, met ma cagoule noir pour ne pas être reconnue par les voisins. Je prends mon sac qui contient mes armes et me dirige vers la maison bourgeoise.
Il fait presque nuit et je suis habillée en noir avec un pantalon en cuir et un sweat à capuche dans lequel je meurs de chaud. Bien évidement j'ai mis mon gilet par balle en dessous. Une fois dans la même cachette que l'autre jour je m'installe avec mes jumelles à vision nocturne et j'observe. Par la baie vitrée je peux voir que ma cible n'est pas seule. Ils sont aune bonne quinzaine...
J'avais dit au chef que je frapperais ce soir dans les alentours de 23heures il est 20h30 et ils sont déjà tous présents. Je ne m'étais donc pas tromper. Ils veulent ma mort. Dans ce cas je veux la leurs.
Je vais appeler le chef pour lui dire que je suis parée pour la mission. Ils me pensent naïve ? Alors jouons les filles naïves qui pleurnichent !
Bien évidement il décroche à la seconde sonnerie :
-Bonsoir fillette. J'espère que tu es prête pour ta mission de ce soir ?
- Bien évidement. Pour qui me prenez-vous ? Je vous appelais pour vous prévenir que je suis prête à abattre ma cible, je serais à son domicile dans environs une heure.
Sur ces paroles je lui raccroche au nez et j'observe ce qu'il se passe à l'intérieur. Je peux voir un homme assez bien battis et barbus décrocher son téléphone, ensuite, il hurle des ordres à ses collègues et tout le monde se met à bouger dans tous les sens.
Je pense que c'est le moment pour moi d'aller m'installer sur le toit du voisin. Quand j'avais fait du repérage j'ai vu qu'il était facile d'accès, si je me couche dessus je serais invisible et j'ai demandé à Hervé de désactiver les caméras de sécurités.
Une fois couché sur le toit, je sors mon sniper et installe le silencieux dessus (le but est d'être discrète). Quand j'ai terminé mon installation je patiente et j'observe. Plusieurs hommes sortent de la maison pour se cacher à plusieurs endroits dans le jardin et, bien sûr, ils sont plutôt bien armés... Je crois que je suis légèrement dans la merde. Pas de quoi paniquer