Séduction

Chapitre 7

Zeina Konaté

Cet imbécile de mounataga ne pense qu'avec son pénis mais on verra bien qui est zeina. C'est vrai que je l'aime mais je ne vais pas me laisser ridiculiser. Si sala est assez conne pour croire qu'il va garder l'une d'entre nous c'est parce qu'elle ne connaît pas mountaga. Ça lui plaît de se jouer de nous. De ressentir sa force et de la prouver.

J'ai sonné à la porte et j'ai attendu quelques secondes pour que bintou ouvre la porte.

- bonsoir zeina.

- bintou sava?

- oui oui alhamdoulilah.

Je longe vers le séjour et je tombe sur mounataga et sala. Cette dernière était logé entre les mains de mountaga qui lui caressait le bras.

- bonsoir.

Ils lèvent la tête tous les deux au même moment.

- bonsoir mon amour...répondit mountaga.

Sala n'a rien dis. Elle me fait la gueule ou quoi?

J'avoue que cela ne me plaît pas de les voir ainsi très proche et c'est ce qu'il fait ces temps ci. Il est tout le temps collé à elle et quand il part quelques parts c'est avec elle qu'il y va. C'est que moi aussi je fais tout pour ne pas être Accro à lui. Mountaga est vraiment doué au lit. Il sait me faire plaisir juste avec son doigt et quand il me fait l'amour j'ai l'impression d'être dans les nuages. Je ne veux pas dépendre de sa bouche où de son sexe puis devoir m'en séparer dans 5 mois. On a déjà vécu un mois ensemble et c'est passé vite j'espère que j'aurais la patience.

Jai juste eu le temps d'enlever mon haut avant qu'il entre dans la chambre. Il s'avance vers moi comme un éclair et se tînt devant moi. J'ai voulu l'ignorer mais il enlève mon soutif qui est tombé sur le sol puis il se met à embrasser mes épaules. Je le laisse planter là-bas et j'entre dans la douche. Et bien-sûr il m'a suivit je fais comme s'il n'était pas dans la pièce. Je suis entré dans la et je l'ai verrouillé.

- bébé tu m'ouvre s'il te plaît.

Je lui réponds même pas . Il continue de toquer mais je faisais la sourde. À ma sortie je le retrouve nu devant moi. Automatiquement il me pousse vers la glace et se colle à moi.

- arrête yaw j'ai pas ton temps.

- moi si.

- merde way mounataga tu peux pas me lâcher?

- hey! Je ne suis pas ton égal. Redis moi encore merde et je te casse la gueule tout de suite. Je t'ai une fois insulté?

- tu vas pas oser me frapper.

- OK vas-y redis le moi.

- merde.

Je n'ai pas vu arriver sa main et jai aterris dans la baignoire. Il s'avance vers moi et me met debout puis me gifle de nouveau.

- je ne suis pas ton égale zeina sache le dès maintenant OK si tu veux la paix entre nous. Tu me dois le respect OK? Moi je t'ai une fois insulté? Alors contrôle tes paroles et ne dépasse pas les limites.

Il avait l'air furieux non il était furieux. Juste pour un merde?

À l'heure du dîner bintou est venu m'appeler. Mounataga était assis à l'extrémité de la table et sala à côté de lui. Je me suis mise en face. Je n'avais pas envie de manger après ce qui s'est passé tout à l'heure.

- tu ne mange pas zeina? Me demande mountaga.

Il ose me demander si je ne mange pas? Et il avait le visage souriant comme si tout à l'heure c'était pas lui le mec énervé qui se trouvait dans la salle de bain.

- j'ai pas faim.

Je sors de table et je me dirige dans la cuisine puis je suis retourné dans ma chambre. Quelques minutes après il débarque.

J'essayais de me concentrer sur mon téléphone sans lui donner le moindre regard. Plus tard il se couche près de moi et allume la télé.

- comment était ta journée bébé?

C'est avec moi qu'il parle là?

- zeina je te parle là.

- c'était bien.

- et tu me demande pas comment c'était la mienne?

- mountaga comment était ta journée?

- bien.

Il se reconcentre sur la télé comme si de rien n'était. C'est quoi cet homme? Il me donne deux paires de gifles et fait comme si de rien n'était.

Mountaga Sall

Il y avait un bouchon auprès du rond-point ou je devais passer pour aller chez moi. Tout à coup je vois marieme ouvrir la porte que je n'avais pas verrouillé.

- tu fais quoi dans ma voiture?

- depuis une heure je suis en route et là je t'ai vu et voilà.

- OK qui t'a donné l'autorisation?

- pas besoin.

- descend.

- fais-moi descendre toi-même.

- je fais te casser la gueule attend RK.

- mo merde guanane.

Je me surpris entrain de rigoler. Il y'a même pas une semaine j'ai giflé zeina car elle m'a dis merde et là je souris face à ce que cette folle venait de dire. C'est qu'elle l'a dis en faisant la moue et elle était si mignonne.

- je te pardonne. Tu ne respecte pas tes aînés. Sinon comment tu vas?

- sant Allah.

- Mach'Allah. Pourquoi tu viens plus à la maison?

- ce que tu as fais ne me plais pas. Zeina et sala ne se parlent plus et c'est de ta faute. Je ne veux pas venir là-bas parler avec l'une et ne pas le faire avec l'autre.

- et qui est le fautif? Suis venu pour leur dire de faire un pari sur moi? Elles m'ont fais du rentre dedans et voilà elles n'ont qu'à assumer. C'est juste un leçon que je leur donne.

- chip jusqu'à les épouser tu trouve ça normal?

- non mais comme ça une autre fois elles vont y réfléchir à deux fois avant de faire ça.

On était déjà arrivé et elle ouvre la porte.

- hey tu es monté sans me saluer et tu veux descendre sans dire au-revoir?

- sheu mountaga holal ne me provoque pas OK.

Sans rien ajouter je verrouille la porte. Elle essaye d'ouvrir en vain mais rien.

- ouvre la porte mountaga.

- le mot magique.

- et que ça saute.

Elle me donne des ordres maintenant? La folle.

- OK s'il te plaît.

- voilà quand tu veux tu peux.

Je déverrouille la porte et elle sort en courant.

- merci le connard.

Elle part en courant comme une folle.

J'ouvre la porte tout en souriant. Je tombe sur sala qui entre dans la cuisine.

- bonsoir amour.

- bonsoir.

Elle vient de me dire juste " bonsoir ". Il se passe quelques choses. Je m'avance vers elle et je la serre dans mes bras.

- que se passe-t-il ma chérie?

- rien cava.

- hum.

Elle avait l'air froid. D'habitude elle me sautait au cou. J'ai l'impression qu'il se passe quelques choses.

Je passe dans la chambre de zeina et une forte odeur de thiouray m'accueille. Elle portait une jupe très courte et juste un soutif. Je me baisse vers elle pour la donner un bisou.

- bonsoir.

- bonsoir.

Elle me sert dans ses bras et je sens ses seins tout chaud.

Dommage aujourd'hui je suis de tour chez sala. Je sens le petit qui se réveille. Hey calmos. Je sors de la chambre avant que je ne saute sur elle.

J'ouvre la porte de la chambre de sala et là c'est une odeur encore plus enivrante qui m'accueil. Sur le lit il y avait des pagnes trouées, des bines bines. Je pousse d'un côté les trucs là et je me pose sur le lit. Elle fait son entrée en posant le dîner près de moi puis elle entre dans la salle de bain. Elle en ressort avec un ensemble noir qui était très sexy sur elle. Elle se met en face du miroir et se met à s'enduir le corps de son lait de corps. Elle brillait de milles feux. J'ai même pas pu manger. J'étais vraiment à l'étroit dans mon pantalon. Je décide de prendre un bain pour voir si cava arrêter. Je la retrouve assis sur le lit fixant la télé. Je m'avance vers elle et je saute sur elle.

- arrête mountaga.

- j'ai envie de toi amour.

- non j'ai vu mes règles.

- hein?

Putain je b***e déjà et elle me dit qu'elle a vu ses règles? Découragé je parts dans ma chambre. Je risque d'exploser. Il faut vraiment que je me soulage.

Très tard dans la nuit je décide d'aller dans la chambre de zeina. Elle ne dormait pas. Je me couche à côté d'elle et elle se met à me pousser jusqu'à ce que je me retrouve en bas.

- zeina c'est quoi ça?

- tu es de tour chez sala alors tu fais quoi ici?

- j'ai envie de toi bébé.

- moi j'ai sommeil je dois aller au travail demain.

- je suis ton mari zeina.

- et moi je dois dormir. Bonne nuit.

Frustré je me lève et je me mets sur la terrasse. Je remarque marieme sur leur terrasse. Je descend et me dirige vers leur maison. Je me mets devant la porte et je la fais signe. Quelques instants plus tard elle me retrouve en bas.

- tu fais quoi ici?

- j'arrive pas à dormir et toi aussi on dirait.

- j'ai mal à la tête je ne pouvais pas dormir.

- hum.

On s'est assis devant la porte et personne ne parlait.

- Toi qu'est-ce qui T'empêches de dormir? Me questionne marieme.

- je ne sais même pas.

- HUM un garçon comme toi et tu épouse deux femmes. Tu as sûrement trop de problèmes.

- ça doit être ça.

- comment tu gère tes deux épouses?

- comme un grand.

- tu ne regrette pas parfois de les avoir épouser toutes les deux?

- je dois avouer que si. C'est vrai que c'est abusé mais bon je compte les libérer bientôt.

- tu les aime pas assez pour rester avec toutes les deux?

- non. J'ai une faiblesse pour zeina mais pas au point de terminer ma vie avec elle.

- si tu compte les faire souffrir tu devrais les laisser partir.

- demande les si une fois je les ai fais souffrir. Elles ont tous ce que une épouse doit avoir chez son mari.

- hum c'est bien donc.

- tu as rien remarqué?

- non.

- on est entrain de discuter sans s'insulter. C'est une première.

- lol oui.

- tu n'es pas si sauvage que ça je dois avouer.

- tu me trouve sauvage?

- tu es la seule qui ose me dire certaines choses. Où as-tu trouvé cette audace?

- ha-ha je sais pas. Je dis toujours ce que je pense même si ça me fait perdre toutes mes amies.

- il faut toujours dire ce que tu pense. Une personne n'est rien sans sa liberté d'expression. Mais tu risque d'être tuer.

- j'ai la langue pendue et je cris très fort.

- hahaha folasse. Pourquoi tu n'appelle pas ton mec pour qu'il te tienne compagnie?

- j'ai pas de mecs.

- comme si je vais y croire. Une jolie fille comme toi.

- hay car Macha'allah sapallah.

- mais mes femmes sont plus jolies que toi.

- ladjoumala( je ne t'ai Rien demandé) Bon vas dormir avant qu'un agresseur ne nous trouve ici.

- je serais la pour te protéger.

- hum hum c'est bien. Bon bonne nuit.

- bonne nuit fais de beaux rêves.

- à toi de même.

Je retourne chez moi. Le sommeil me gagnait déjà. J'ai dormis dans ma chambre.

À mon réveil je trouve zeina et sala entrain de discuter. Non mais je crois qu'elles étaient en froid?

Et sans disputes elles se sont mises derrière. Il se passe quoi là? J'ai pas vu marieme. Peut-être qu'elle est déjà partie.