III-1

2000 Mots

IIISerge Harbreuze avait bien préjugé de l’opinion de ces concitoyens relativement à son mariage. Il fut déclaré à l’unanimité, dans tout Rocalande, que cette union était le couronnement de l’édifice lentement élevé depuis plusieurs siècles par les Harbreuze, ces bourgeois tranquillement orgueilleux qui avaient toujours, par leur fortune et l’ancienneté de leur race, tenu le haut du pavé à Rocalande. Maintenant, leur descendant, plus ambitieux encore, prétendait s’unir à la plus haute noblesse. Par exemple, il ne vint à l’esprit d’aucun des Rocalandais que ce mariage pouvait être le fait d’une réelle inclination, Serge leur semblant incapable d’aucun sentiment un peu tendre. – Et cette comtesse l’épouse seulement pour sa fortune, c’est bien évident, déclara Mme Boudin, la femme du plus an

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