Aliénor m’a offert un verre après le départ en fanfare d’Isis. Je suis crevé, prostré, après cette nuit dans l’avion où je n’ai pas pu fermer l'œil. J’imaginais notre emménagement ici sous de meilleurs auspices. - T’as l’air au bout du rouleau, ça te ressemble bien peu, remarque-t-elle après un moment durant lequel je fais tourner mon whisky dans mon verre. Elle a eu le temps de répondre à plusieurs appels, régler des dizaines de problèmes de chef d’entreprise et gueuler sur trois employés. - On en a pris plein la tronche ces dernières semaines. - Tu en as pris plein la gueule ces derniers mois, me corrige-t-elle. - Ça va nous faire du bien d’être loin de tout ça. - J’espère que ça fera du bien à Lyonne aussi, soupire-t-elle. Depuis que sa mère adoptive est repartie en Finlande… El


