Cette fougue, cette détermination inébranlable dont elle est capable de faire preuve m’a encore une fois complètement désarmé. Je ne montre jamais grand-chose, mon cœur de soldat éprouvé par les missions, les guerres, les morts, cet organe qui s’est calcifié avec le temps, Isis en a besoin. Je la fais douter de mon amour en me refermant de cette façon, je le fais quand je ne contrôle pas une situation et comme un écho, elle m’imite. Nous nous retrouvons dans le cercle vicieux d’un duel d’obstinés qui nous a pourtant desservi par le passé. Je l’aime plus que je n’arrive à le comprendre, bien plus que je ne pourrais jamais l’exprimer. Notre relation est encore jeune, notre amour aussi passionné soit-il doit s’épanouir alors que je l’oppresse en me comportant comme un vieux con incapable


