obsession : dark mafia tome 1

chapitre 2

Sensation

En voyant les portes de l'ascenseur se refermer devant lui. Je lâche un long soupir de soulagement. Cette première impression est totalement intense, je sens encore les regards persistant sur moi.

Énervant. Voilà le mot exact pour qualifier cette situation. Je me dirige vers la salle pour récupérer mes affaires, tout en repensant à ce premier rendez-vous.

Comment se fait-il qu'une grande famille ait besoin d'une avocate ? Pourquoi donc il me fait déstabiliser d'un seul regard ?

Je ne comprends pas pourquoi... Je réagis comme une fille en pleine ébullition d'hormone. Logiquement, je me suis fait le serment de ne plus réagir comme ça. À vingt-cinq ans, on doit savoir contrôler ses pulsions... Non ?

D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi c'est moi qui dois gérer cette affaire. Il ne pouvait pas mettre un avocat plus expérimenté dans ce domaine ? Alors que moi, je viens juste d'avoir mon diplôme.

Comment gérer une affaire criminelle ? Dois-je me renseigner sur l'entourage de monsieur Genovese ? Si on regarde bien les rapports aucun signe ne peut diriger vers lui, c'est que des suppositions.

Il y a plusieurs éléments qui ne sont pas dits. Je prends mon sac ainsi que les pavés de papier et me dirige vers l'ascenseur. C'est extrêmement intense et intimidant cette histoire.

Le silence qui règne dans l'ascenseur est encore pire que cette situation. Je sors mon téléphone pour regarder l'heure. Onze heures. Dès que l'ascenseur s'arrête, parviens à arriver au rez-de-chaussée, je me mets à courir vers ma voiture. Pressée d'être seule, je jette mes affaires et me mets devant le volant.

En posant une main sur le volant et l'autre la clé, je démarre la voiture. Mettant à rouler la route, je repense une nouvelle fois à mon tout rendez-vous.

Comment se fait-il qu'un homme puisse être aussi attirant ? Cette sensation que j'ai ressentie lorsqu'il m'a demandé quel genre de loisir que je fais à l'extérieur... Je n'ai pas de mots à part que j'ai ressentie une bouffée de chaleur intense.

Peut-être que c'est moi qui fais des idées, mais... Est-ce que se pourrait-il est le responsable de toute sorte de fantasme des femmes ?

Je sursaute à cause des klaxons. Merde ! Je me mets à rouler, tout en me replongeant dans mes pensées. Arrivé devant une boulangerie, je m'arrête.

J'apporte une main devant ma bouche et commence le mordiller. Enfin compte c'est une expérience intéressante, après tout il y a un début à tout. Je sursaute une nouvelle fois, mais cette fois, c'est quelqu'un qui tape sur la vitre.

Mikasa ? J'éteins le moteur et sors de la voiture pour contre moi la fille devant moi. Elle me le rend sans hésiter.

- Comment ça, c'est passer ta matinée ? Demande-t-elle avec un sourire radieux, elle ressemble à un ange.

- Plutôt... Bien, on peut dire ça comme ça. J'ai eu mon premier rendez-vous avec un certain monsieur Genovese.

- Monsieur Genovese ? Le monsieur Genovese...

- C'est exactement cela. Ne crie pas comme ça, Mikasa.

- Désolé. C'était comment de voir l'homme le plus recherché du monde ?

- C'est plus tôt stressant. Il est stressant.

- Comment ça ?

- Je ne sais pas trop... Il m'intimide terriblement, je me sens comme un petit sourire qui cherche à se cacher.

Je dis que le quart de la vérité. Il m'intimide certes, mais je sentais qu'il y avait plus que de l'intimidation. Et je cherche toujours la réponse.

À non plus grand soulagement, il y a plus de questions sur ce rendez-vous. Mikasa me propose de manger avec elle jusqu'à ma reprise de boulot. Le reste de la journée passe sans trop de difficultés.

Toute la journée, j'ai essayé de chercher des réponses à mes questions, mais en vain. Je pense enfin de compte... J'en suis sûr qu'il faut que je revoie de A à Z le dossier, car il y a plusieurs points qui sont incohérents.

Dans la soirée. J'enlève mes talons qui me font terriblement, mal. Je remarque que Mikasa est dans la salle de bain avec de la musique. En déposant mes affaires sur la table, je tire la chaise et tombe raide dessus.

Je me plonge de nouveau sur le dossier de Monsieur Genovese. Cependant, mon esprit prend le chemin de cet homme et me perd absolument. Sans me rend compte, je me suis mise à mordiller mon stylo.

Perturbant. Cette sensation est perturbante. Est-ce que je peux appeler ma mère ? Non ! Elle va me poser trop de questions. J'ai beaucoup à faire avec Mikasa.

Mais il faut que je l'appelle ou que je lui envoie des messages. Je n'ai pas discuté avec elle depuis quelques semaines. Je l'appellerai demain.

Le jour suivant, je me suis rendu en face de la maison où habite la femme qui a perdu son mari. Cette situation me rappelle le jour où la police annonce que mon père est mort.

Le jour suivant, je me suis rendu en face de la maison où habite la femme qui a perdu son mari. Cette situation me rappelle le jour où la police annonce que mon père est mort.

Je prends le courage à de mains et me dirige vers la maison luxueux. Au moment que je m'apprête à sortir de la voiture, j'aperçois un homme sortir de la maison. Il vient de déposer un b****r sur les lèvres de la veuve.

Un amant ? La femme qui vient tout juste de perdre son mari, il n'y a pas même deux semaines trouve un amant. Ce qui me choque ne s'était même pas écrit sur le rapport. Je regarde de loin la scène. Une femme qui trompe son mari depuis des années. Rien de choquant.

Je me mets à démarrer la voiture. En arrivant au cabinet, je reçois un message de Mikasa.

" J'ai un rendez-vous avec une agence, souhaite moi bonne chance. "

Je souris. À cet instant précis, je peux distinguer une silhouette familière dans mon bureau. Je ferme la porte derrière moi.

- Vous pouvez me prévenir avant de venir. Je dépose brutalement mon sac sur le bureau.

- Même pour son ami d'enfance ?

Cette voix. Je lève la tête vers le concerné. Clyde est le seconde ami que j'ai rencontré après Mikasa. Je lui saute au cou, malgré pour son attirance pour les garçons - il restera mon ami. Son humour m'a tellement manqué même ses blagues pourries m'a manqué.

Je me décale légèrement de lui. Clyde prépare son diplôme de professeur, c'est sa passion de partager son savoir avec les plus petits.

- Comment tu vas ? Tu aurais dû m'appeler, dis-je souriante.

- Je vais très bien, merci. Je voulais te faire une surprise. En dirait que tu as arrivé à ton objectif.

- Oui. Et toi quoi de neuf ?

- Je viens de terminer mes études pour devenir professeur et tu sais quoi ? Je suis tout juste à côté de chez-toi et on pourra se voir avec Mikasa.

- Ça sera avec joies.

S'il n'était pas gay, je tenterais ma chance avec lui. Il est tout à fait le genre d'homme que toutes les filles aimeraient d'avoir. Il a tout la qualité que les filles aiment. Il est gentil, attentionné, il fait parfois des petites attentions, sérieux dans ses relations sentimentales et il déteste les embrouilles.

Parfois, Mikasa me dit " il faut que tu t'envoies en l'air avec un homme ", sauf que je ne suis pas très fan des coups d'un soir. Tout peut arriver. Si je pouvais, je lancerais l'appareil à tous les deux.

En tout cas, ça me fais plaisir de le voir en plus, il apprit du volume avant, il était tellement maigrichon.

Le mercredi au bureau, j'attends depuis une demi-heure mon client. Je commence secouée ma jambe droit signe de mon impatience. Ma matinée a tellement bien commencé. Je vois Monsieur Genovese se pointer avec un sourire moqueur.

Du calme Isabelle. Du calme Isabelle. Reste calme et prends une grande respiration. C'est ce que je fais. En voyant Monsieur Genovese prendre place devant.

- Vous voulez me voir ?

Il ose garder se sourire sur sa figure. Non mais je suis en train de rêver !

- Je voudrais savoir... Pourquoi vous voulez que je sois votre avocate ? Vous pouvez passer au-dessus cela.

- Vous êtes avocate non ? Votre rôle est de représenter et de défendre votre client pour satisfaire leurs besoins.

- Ça ne répond pas à ma question exactement.

- Parce que je suis tout simplement innocent.

- Innocent ?

Voilà tout ce que j'arrive à articuler. Un sourire erre sur ses lèvres et ses yeux pétillent comme s'il savourait une plaisanterie connue de lui seul.

- Exactement, je suis innocent. Même si je suis capable de le faire, cette fois, je suis totalement innocent sur cette histoire. Mademoiselle Wilson, est-ce que vous avez rencontré votre âme sœur ?

Est-ce que c'est normal de poser cette question ?

- Je n'ai jamais rencontré mon âme sœur. D'où voulez-vous en venir ?

- Si votre mari, suspecté de meurtre, est-ce que vous ne vouliez pas qu'il soit innocenté ?

Je comprends ce qu'il veut dire, mais... Il me lance un sourire séducteur. Son sourire... Je secoue la tête, en me persuadant de me remettre au travail. Mon cœur se met la chamade.

Il ne me quitte pas des yeux, je rougis furieusement. Les souvenirs de notre premier rencontre, ne joues pas à ma faveur. Je me rappelle tout simplement que j'étais toute chaude.

En pleine ébullition d'hormones. Je lâche un long soupir.

- Bon d'accord. Mais vous tout me dire dans le moindre détail, comme ça, je pourrais utiliser certaines choses en notre faveur.

- Sans aucun souci, Mademoiselle Wilson.

La façon qu'il a dite est absolument intense, ce qui me fait frissonner mon corps. J'ai envie de regarder ses lèvres.

Non ne regarde pas, Isabelle, tu dois rester professionnelle. Il reste toute même ton client.

- Est-ce que vous pouvez venir ici dans deux jours ? Demandé-je en essayant de rester sérieux.

- Nous pouvons se rejoindre ailleurs qu'ici non ?

Ailleurs qu'ici ? Je sous-entends plusieurs sous-entendus dans cette phrase.

- Je crois ça ne serais pas convenable. Je préfère rester professionnelle, donc ça sera dans deux jours.

- Comme vous voulez, Mademoiselle Wilson.

Il a appuyé sur mon nom de famille. Il fait exprès. J'en suis sûr qu'il a fait exprès. Il va me rendre chèvre. Il est en train de me regarder comme si j'étais sa proie.

Oh mon dieu... Nous levons en même temps. Je sers la main de Monsieur Genovese. Nos regards se croisent de nouveau.

PS d'auteur : suivez moi sur mon i********:  auteur_w*****d pour avoir plus d'informations sur le roman .