VII-1

2001 Mots

VII Poisson et Crébillon Le chevalier d’Assas fut de retour aux Trois-Dauphins à peu près au moment qu’il avait prévu, c’est-à-dire vers les six heures du soir : c’était le moment même où Jeanne remettait à Noé Poisson la lettre qu’elle avait si fiévreusement écrite pour d’Assas. Le chevalier avait à demi réussi dans ses démarches à Versailles. Il n’avait pu voir le duc de Nivernais, mais il avait été reçu par M. de Mirepoix en personne, et le maréchal, après l’avoir interrogé avec bienveillance, lui avait presque promis de lui faire obtenir ce qu’il était venu chercher à Paris, c’est-à-dire d’être admis avec son grade dans les chevau-légers du roi, faveur immense, les chevau-légers étant un corps d’élite très jaloux de ses prérogatives, très fermé, composé de la fine fleur de la nobles

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