XVII La fille galante Monsieur Jacques rentra dans son logis de la rue du Foin et y trouva le comte du Barry qui l’attendait, en trempant des biscuits dans du frontignan dont il venait d’absorber une demi-bouteille. – Voilà qui est fait, dit-il en entrant. Votre farouche ennemi est en liberté. Mais pas de bêtises, n’est-ce pas ? Songez que le chevalier d’Assas est désormais votre ami... et le mien ! – Le vôtre, peut-être ! mais... – Mon cher, dit M. Jacques en regardant durement du Barry, le frontignan ne vous vaut rien. Il vous inspire des pensées de révolte... Voici les deux bons que je vous ai promis. Cinquante mille livres pour être l’ami d’un petit cornette au régiment d’Auvergne, il me semble que c’est bien payé ! Du Barry saisit les deux papiers, les empocha, et s’inclina en g


