Chapitre 208 : Ils franchissaient ces couloirs avec un but précis : retrouver celui qui partageait la destinée de la princesse, le compagnon qui l’avait emmenée loin, seul. Et cette fois, elle avait ouvert la porte, facilitant leur accès. L’idée les glaçait et en même temps excitait leur vigilance. L’incompréhension et la peur se mêlaient dans son esprit. Était-il possible pour des loups-garous de partager leur compagne ? Tout ce qu’elle savait des Alphas suggérait le contraire : leur possessivité extrême ne laissait place à aucun partage. Et pourtant, Addison possédait trois compagnons. Trois. L’image d’un conflit sanglant s’imposait instantanément à elle. La gorge sèche, elle regrettait sa curiosité mais savait qu’il était trop tard pour reculer. Zion prit la tête, avançant d’un


