VIValéry Logaart endossa sa redingote, prit dans un tiroir des gants soigneusement enveloppés de papier soyeux, et jeta un vague coup d’œil sur la glace qui lui renvoya l’image d’un homme mince, correctement et sévèrement vêtu à la mode d’hier, ainsi qu’il convenait à un grave savant. – Je crois que je n’oublie rien, murmura-t-il. Ah ! si, mon chapeau ! Il atteignit un haut-de-forme, le posa sur ses cheveux noirs coupés très ras et se dirigea vers la pièce voisine. C’était son cabinet de travail, le sanctuaire cher à son cœur. Les volumes s’empilaient avec ordre dans les bibliothèques, Valéry aimant à trouver du premier coup ce qu’il cherchait. De plus, il haïssait la poussière et employait un domestique à la seule tâche d’entretenir ce lieu de prédilection dans une propreté méticuleuse


