IVReinette était fiancée.
Cela s’était fait très simplement, trois jours après l’acceptation envoyée par Mme Douvre. Valéry Logaart était arrivé de Paris, seul, sa mère étant retenue au logis par une santé très précaire. Il s’était présenté à la Bordière, avec sa cousine, Mme Reybard, avait été reçu par Mme Douvre, et, une demi-heure après, Reinette, appelée par la servante, entrait dans le salon, très grave, très pâle, ses cheveux relevés en une grosse torsade au sommet de la tête, et, pour la première fois, vêtue d’une robe longue.
– Tu me feras le plaisir de ne pas prendre une tête éplorée de victime que l’on sacrifie, avait dit Mme Douvre lorsque Reinette, un peu remise de son émotion et de l’évanouissement qui l’avait suivie, était descendue pour remplir sa tâche accoutumée dans les
