Chapitre 4– Non, mon chéri, ce n’est pas Sandrine, articula Anne-Marie. – Mais quoi donc ? La voix de Pierre était montée d’un cran, le ton impatient. – C’est André Buchot. – Il lui est arrivé quelque chose ? – Il est mort. On l’a assassiné. – Quoi ? Mais ce n’est pas possible ! Que s’est-il passé ? Comment l’as-tu su ? C’est arrivé quand ? – Calme-toi, Pierre. C’est Maria qui l’a découvert en arrivant cet après-midi. Elle a prévenu la police et a laissé ensuite un message sur notre répondeur, que j’ai trouvé en rentrant. Je viens de l’appeler, la Criminelle est sur place. Je ne sais rien de plus. Maria était dans tous ses états, tu imagines. Pierre Banari accusait le coup. Au fil des années, il avait tissé de véritables liens d’amitié avec André, un policier intègre et débonnaire r


