Chapitre XXXVIII Où l’on voit que l’épicier français s’était déjà réhabilité au XVIIème siècleUne fois ses comptes réglés et ses recommandations faites, d’Artagnan ne songea plus qu’à regagner Paris le plus promptement possible. Athos, de son côté, avait hâte de regagner sa maison et de s’y reposer un peu. Si entiers que soient restés le caractère et l’homme, après les fatigues du voyage, le voyageur s’aperçoit avec plaisir, à la fin du jour, même quand le jour a été beau, que la nuit va venir apporter un peu de sommeil. Aussi, de Boulogne à Paris, chevauchant côte à côte, les deux amis, quelque peu absorbés dans leurs pensées individuelles, ne causèrent-ils pas de choses assez intéressantes pour que nous en instruisions le lecteur : chacun d’eux, livré à ses réflexions personnelles, et s


