CHAPTER VI

2098 Mots
- Bonsoir bb. « bb ? » Il se leva et vint me faire la bise devant ma mère. . Je suis choquée de oufff. Je suis comme paralysée ma mère tout sourire nous contemple ravie. Pour la première fois depuis bien longtemps elle voit un homme venir me voir. Dire qu'elle touche le ciel est un euphémisme. - Mais ne reste pas plantée la apporte lui à boire - Comment tu connais son nom ? - Mais chérie me dit-il, lorsque l'on va chez les gens la moindre des choses c'est de se présenter et j'ai eu tout le loisir de discuter avec ta mère ? - Tu es la depuis quand ? Je ne t'ai pas entendu sonner. - Ben disons que je suis arrivée juste après ta copine, la porte n'était pas fermé et... - Donc cela fait un quart d'heure que tu es la ? - Je dirais que c'est cela. - Mais c'est quoi toutes ces questions me dit ma mère. Déjà tu joues les cachotières 3 mois de relations sans en parler à personne ( 3 mois de relations ??? Je deviens folle wala, qu'est ce que je vais découvrir encore. Donc lui en 15 mn il à inventé 3 mois de relations) - Et maintenant tu le harcèles, toi tu es grave. Assis toi je vais préparer moi-même les rafraîchissements - Non je m'en occupe. - Fait la conversation à Brahim je vais appeler Assi pour qu'elle m'aide. Connaissant ma mère elle va juste appeler Assi pour mener son enquête, celle-ci bien sûr ne pourra rien lui révéler parce qu'elle ne sait rien. Ensuite elle va se fâcher, parce qu'elle se dira, à juste raison que je lui ai caché une relation qui dure depuis 3 mois. Je vois déjà le tableau d'ici là elle va faire la tête bouder et attendre juste le moment ou je lui dirai qu'est ce qui ce passe pour exploser et me faire des reproches par rapport aux fait qu'elle me dit tout et que moi je lui cache des choses. Je croisais le regard de Brahim il avait un sourire en coin. La situation l'amusait au plus haut point. Il était très décontracte pour quelqu'un qui venait voir la famille de sa future femme même dans sa tenue cela se voyait jean et polo, je me regardais et eu honte de mon vieux blouson défraîchi. Confortable mais moche. Il me sourit. Il est si beau, so sexy. Je vais le croquer et peut-être le tuer un petit peu, juste un peu pour le croquer encore  plus tard. Il tapota le siège à côté de lui. - Babe viens à côté de moi. Ton chéri ne t'as pas manqué ? Me dit il une fois ma mère sortie. - Ne m'appelle pas comme ça. Je ne suis pas ta chérie et je n'ai absolument pas penser a toi. - Non juste ma future femme. - Tu es sûr parce que moi en trois jours de silence je suis revenue sur ma décision.je chuchotais en parlant. Bah oui. Personne ne doit être au courant de ce mariage même si je n'en veux plus. Bof je sais plus trop Il s'adossa au canapé un bras soulevé il sourit encore une fois. - Mon cœur je n'ai jamais douté du fait que tu ai pensé à moi. Et quand tu comptes les jours j'en suis plus certain que jamais. Ensuite je me doutais bien que tu allais revenir sur ta décision, c'est pour cela que je suis la. Je prends les devants Il s'interrompit brusquement. - Qu'est que tu fais. Demandais je surprise. - Attends une seconde. Il se leva et vint vers moi. - Babe je suis venu dire a tes parents que je voulais t'épouser. Je sentis des bruits étouffer derrière moi. Je fermais les yeux de honte. Le salo... il a fait exprès il attendait que ma mère soit assez proche pour l'entendre. Ma mère entra dans le salon. - Bonsoir moi c'est Assi. Je suppose que des félicitations s'imposent. - Oui. Il faut juste qu'elle dise oui. Et je pourrais faire ma demande officielle. Babe tu dis rien. Les mots étaient bloqués dans ma gorge je ne pouvais rien dire. - Ben dit oui me dit Assi. Tu sors avec lui incognito depuis trois mois maintenant. C'est pas le moment de faire ta timide.  - Babe je comprends que tu es pu douter c'est trois derniers jours. Mais j'ai fait l'aller retour Paris je tenais à en parler à ma mère. - Au moins y'a une mère qui est au courant. Dit ma mère.  J'étais toujours muette de surprise. - Non c'est pas ce que vous croyez Mme Diakité. Je comprends qu'Aida ai pu garder le silence à propos de notre relation. C'est tout récent et à aucun moment je ne lui ai donné le sentiment de vouloir plus. Mais voilà mes sentiments pour elle ont très vite évolués et j'espère que c'est réciproque de son côté pour qu'elle consente à dire oui. Ma mère avait les larmes aux yeux. Assi une attitude neutre. Et moi toujours muette. - Je suppose que ma fille est toujours sous le choc. Le mariage ne ce décide pas à la légère. - Aida souviens toi de nos longue discussions, sur notre vie de couple, notre maison au bord de la mer, ton propre cabinet de compta. La c'est  sûr il me faisait passer un message. Aïda dit oui. Je regardais autour de moi. Tout le monde attendait mon oui. Même Assi si elle était fâchée rêver de me voir marier. - Vu que ma fille a une soudaine attaque de mutisme et que je suis son père. Et qu'après tout ce que j'ai entendu jeune homme vous avez l'air décidé je vous la donne en mariage. On s'était tous retourner vers mon père lorsqu'il a commencé à parler. Personne ne c'était rendu compte de sa présence. Et si il a dit tout cela. C'est qu'il est la depuis longtemps. Brahim me laissa pour se présenter à lui - Brahim Sow. - Bonjour jeune homme.  Alors c'est toi qui vient me libérer de mon encombrante jeune fille. - J'en serai ravie tonton. - Et si nous nous prenions place pour discuter. Depuis tout ce temps on est debout. Dit ma mère - Bien sur, dire en concert tout le monde. Brahim me prie par la main Et me fit assoir a côté de lui. Mon père nous regardait tour a tour. Il disait rien mais son esprit fonctionnait à 100 à l'heure. Il n'évaluait pas simplement la situation, mais mon future mari aussi. Mon père n'est pas de ces gens que l'on dupe facilement. Si je dois vraiment me marier, je dois maintenir un semblant de réalité. ( Si je veux me marier !!! Donc je veux me marier ???) - Désolé de ne vous avoir rien dit. Dis-je enfin pour sortir de la torpeur. C'est juste que c'est si soudain. - Hum hum trois mois c'est pas soudain ma chérie dit Assy. - C'est juste que. Toi tu t'es mariée un an après votre rencontre. - Mais je t'en ai parlé dès le début. La fraction de seconde qui a suivie. Mom nak dou bayi dei. Meram dou diekh. -Et elle n'a pas arrêté de me parler de toi Assy de la façon dont vous aviez débuté votre amitié. Comment tu es  devenue la sœur qu'elle n'a jamais eu et surtout comment elle serai heureuse de partager notre amour avec toi. Je regardais Brahim ébahie. Dans ma tête c'était ah bon j'ai dit cela . Ce mec n'a pas son pareil pour rattraper des situations délicate. Je me demande s'il participe a des négociations. Il doit être implacable. Assi commençait à s'adoucir sa moue boudeuse avait disparue. - N'empêche elle aurai du me le dire. - Dorénavant tu ne manqueras plus rien ma future belle sœur. - Vous avez intérêt dit elle avec un sourire. Waaaaa ana mere ba ? ( ou est la colère). - Si on revenait à l'essentiel dit mon père. Si je comprend bien mon garçon tu es la pour ma fille. Tu veux l'épouser ? C'est bien cela ? Brahim hocha la tête. Rien ne me ferai plus plaisir, mais voilà. Cette décision lui appartient et j'aimerai beaucoup entendre ce qu'elle a à dire, d'autant plus qu'elle ne nous a jamais parlé de toi. - Alors ma chérie exprimes toi. Je suis certain que ton père depuis tout à l'heure n'entend que moi. Waa. « Ma chérie » devant mes parents. Faut pas abuser tamite. Brahim à bien compris le message de mon père « laisse moi voir si tout ce que tu dis est vrai » et mon père a bien sûr compris la réponse de Brahim.  En me demandant de répondre c'était genre « ma chérie dit à ton père que tu veux de ce mariage » . Ça promet. Je respirai un grand coup. Ma mère me regardait pleine d'espoir. Assi me regardait avec curiosité et mon père était serein. Pleine d'une non assurance je me lançais. - Oui papa je veux me marier. Je dois avouer que je suis surprise. Je pensais avoir le temps de vous en parler et de prendre le temps de vous présenter Brahim, mais apparemment mon futur mari aime faire les choses à la va vite. Dis-je en lui lançant un regard lourd de reproches. - Il faut bien te bousculer un peu. Il souriait. Pour peu je dirai qu'il était soulagé. Comme si il ne s'attendait pas à ma réponse. - Nous nous sommes rencontrés il y a quelques mois et nous voilà aujourd'hui. Je me limite la. Lui et moi n'avons pas encore concordé nos histoires. Il ne faut surtout pas que je fasse une gaffe. - Au cour d'un dîner au restaurant. Dit-il.  Okay apparemment on va rester dans le vrai.  Ou dans les alentours. Ce mariage n'a rien de vrai - Alors mon garçon que je connais depuis peu. Je serai ravie de te compter comme un nouveau membre de cette famille. Si c'est ce qu'elle souhaite. Je serai ravie de me plier a sa volonté tout comme sa mère, je n'en doute pas. Ouff tout le monde était soulagé les félicitations fusaient ma mère me pris dans ses bras Assi sautillait de joie en faisant la bise a Brahim. - Bienvenue dans la famille beau frère. Mon père était tout sourire. - Alors là il faut penser a appeler tes frères dit-il. - Junior, Tapha et Moussa c'est ça ? Dit Brahim. Mais donc moi, j'ai raconté ma vie a Brahim le temps d'un dîner. Je suis irrécupérable. - Apparemment mon futur gendre connais toute la famille il nous faut juste  rencontrer tes parents pour faire connaissance. - Mon père est décédé mais ma mère se fait une joie de venir. - Ho désolée. - Non c'est pas grave cela fait déjà une dizaine d'années. - Ce n'est pas tout nous interrompit Assi mais moi mon mari m'attend pour dîner. - C'est vrai le dîner dit ma mère avec toute cette agitation. Tu restes avec nous Brahim ? - J'aurai adoré, sauf que je reviens de l'aéroport j'ai envie de prendre une douche et me reposer. - Je comprends. - Jeune homme il faudra que l'on s'entretienne avant ton départ. - Bien sûr tonton c'est tout à fait normal. - Viens allons à la bibliothèque  (oui chez nous c'est comme les blancs. On discute dans les bibliothèques ). Ils se levèrent et sortirent. Je me tournais vers ma mère - Wa. Qu'est ce qu'il va lui dire. - Pense plutôt à toi qu'est ce que tu vas nous dire. Pour justifier ce silence. 3 long mois de silence ha ma fille. Tu as une bonne explication j'espère ? - Non seulement ça tata mais s'il lui était difficile de te le dire à toi et moi donc. Voilà on y était mon procès avait commencé. - Ne me regarde pas avec ces yeux, la je dois rentrer mais attend toi à un débriefing en bonne et due forme. Même si je dois dire que je suis super contente pour toi. Elle me prie dans ses bras. Je t'appelle dès que je suis à la maison. - Bisous ma chérie et prends soin de Abbou Dit ma mère. Elle partit. A peine ma mère c'est retournée vers moi pour me faire des reproches  (et oui c'est de reproches je l'ai vu a son regard ) que mon père et Brahim sortaient de leur « discussion » pas si longue que cela. Assi est parti ? Dit mon père. - Oui papa elle vient juste de partir - Bon c'est pas grave tu lui annonceras que tu te maries dans deux semaines . Qu'est ce qui m'a pris. Voilà les stupidités dans lesquelles l'envie de se marier peut vous plonger. Je suis un cas désespérée certes, mais pas au point de tromper tout mon entourage. De mentir à ma famille de tromper ma meilleure amie et surtout de ne pas maîtriser l'ampleur des dégâts. Me marier dans deux semaines. Bonne Lecture mes Loulous n'oubliez pas de liker et de commenter
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