7 octobre

660 Mots

7 octobreHilda a paru étonnée aussi quand je lui ai parlé de cette supplique. Puis elle a dit en souriant : – Eh bien ! cela prouve, mon amie Odile, que vous ne passez pas inaperçue et que l’on parle beaucoup de vous, à Dennestadt. On parle beaucoup de moi... Ces mots m’ont éclairée tout à coup. J’ai compris pourquoi cette femme s’adressait à moi. Et une souffrance si profonde m’a serrée au cœur que je suis restée un instant sans pouvoir dire un mot. Heureusement, Hilda ne s’est pas aperçue de mon émotion. Elle dit gaiement : – Puisque la supplique vous est adressée, ma chère, c’est vous qui devez plaider près du prince la cause de cette pauvre mère. – Oh ! Hilda, non, je vous en prie !... C’est à vous de le faire... Le prince ne pourra pas vous refuser... – Vous croyez cela ? Mon fr

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