20 juilletLe prince était là aujourd’hui, quand je suis arrivée. Il m’a dit : – J’emmène ma sœur en automobile dans la forêt de Marly. Vous nous accompagnerez, mademoiselle. Mme de Griehl n’était pas de la partie. Hilda lui avait donné sa liberté pour tout l’après-midi. Elle me confia : – Mon frère a une véritable antipathie pour elle. Il la tolère seulement près de moi. Je la garde parce qu’elle n’a aucune fortune, son mari et son fils l’ayant ruinée. J’ai cru comprendre qu’elle non plus n’a pas une sympathie très vive pour sa dame d’honneur et qu’elle ne la conserve que par charité. Nous avons goûté, en cours de route, sur la terrasse d’un petit restaurant, ce qui amusa fort la princesse. Son teint se rosait, la mélancolie de ses yeux s’évanouissait et elle semblait vraiment aussi g


