RAISON DE VIVRE
Chapitre 3
Après la cérémonie de la dot une semaine plus tard mon mari acheta sa toute première voiture.Ce qui déclencha une crise entre ma coépouse et mon mari.Elle était touchée dans son amour propre puisqu'elle a tout dépensé dans la cérémonie de la dot.Mon mari est un courreur de jupon mais il était très vigilant.Il ne dépensait guerre son argent dans les futilités ou caprices de femme.C'est en ça je l'admire.Contrairement à d'autres hommes ils sont capable de tout dépensé dans les caprices de femme.C'est dans cette malcompréhension qu'est né le premier enfant de ma coépouse ce qui a amené la stabilité au sein du couple.Je ne sais pas ce que cette femme a fait à mon mari au point où mon mari devint introuvable.Mon benjamin était tombé malade et son père était introuvable si ce n'était pas sa petite soeur mon benjamin allait facilement mourir puisque je dépendais entièrement de mon mari .Sans lui j'étais rien du tout,c'était lui qui subvenait a tout mes beoins.
Quand tu parles de liberté financière de la femme avant le mariage, il y a toujours un quidam qui va te sortir que la femme doit chercher son argent sous l'homme pour ne pas être insoumise quand elle aura l'argent demain, comme si c'est le nombre d'années dans la pauvreté ensemble qui garantie la soumission de la femme.
C'est toujours ceux qui sont obligés de marcher en touchant discrètement leurs entrejambes pour vérifier chaque deux minutes le symbole de leur masculinité qui pensent systématiquement à la soumission quand on parle de richesse de femmes.
Leur réflexe n'est jamais de comprendre que les revenus totaux du couple vont augmenter, que les enfants auront une meilleure qualité de vie, que l'assurance éducation peut être prise dans une banque pour préparer l'université des enfants même pendant qu'ils sont au cours primaire. Ils ne pensent pas tout de suite que lorsqu'une femme gagne de l'argent, elle est moins hargneuse, plus épanouie de compter ses jetons, plus disposée à faire l'amour et capable de pouvoir protéger les enfants si elle devenait veuve demain.
Une femme qui assure son minimum permets à l'homme d'être moins stressé et de se faire plaisir avec son argent de temps en temps, changer sa garde-robe, aller siroter son champagne seul ou vider des bouteilles de bière avec ses potes. Et quand il rentre à la maison, il n'a pas peur de voir ses enfants affamés parce que le gaz est fini ou que maman n'a pas eu les moyens d'acheter des allumettes pour préparer. Au contraire, il rentre avec un peu de monnaie, avec des bonbons pour les enfants et un chawarma de 1500 F pour sa femme, ne serait-ce que parce qu'il est reconnaissant qu'elle soit dans sa vie et lui ôte certains fardeaux des épaules.
L'argent ne garantie pas un couple heureux. Mais la pauvreté, dans un monde de plus en plus individualiste, ne fera que mener à perte deux personnes qui s'aimaient pourtant beaucoup au départ et dont le mariage pouvait durer plus s'ils avaient plus de moyens. Même quand on n'a plus rien en poche, mais qu'on a payé ses factures et son loyer, que les enfants sont rassasiés, cette paix du cœur seule te rend reconnaissant envers Dieu et te rapproche de ton conjoint parce qu'à deux, vous avez vaincu l'adversité du manque.
Il ne s'agit pas d'être riches tout de suite. Mais de pouvoir, en tant que femme, se sentir soulager d'être disponible pour ses enfants quand ils ont le minimum de besoin, de se sentir importante quand son mari est soucieux en disant "Je n'ai pas tout l'argent qui peut t'aider mais sur les 100.000F, voici 10.000 F pour prendre l'essence pour aller chercher tes 100.000 F en ville.". Même si demain le mariage ne marche pas, au moins elle saura en son fort intérieur avoir essayé avant d'avoir échoué.
Je ne critique ni ne remets en cause le choix des couples qui ont décidé que l'homme qui a des revenus déjà plus que suffisants et stables, travaillera pendant que la femme s'occupera des enfants (travail mental et physique d'ailleurs plus exigeant qu'un emploi à plein temps au bureau). Mais genre, on s'aime comme dans les feuilletons à la télé, et je viens m'asseoir chez toi tous les jours sans emploi pour faire le ménage et l'amour puis la grossesse survient et tu te rappelles que je n'ai rien et que je ne suis rien d'autre que la mère de tes enfants. C'est comme ça le mépris et les humiliations commencent. Beaucoup de relations échouent malgré que les femmes ont de bons comportements, la crainte de Dieu et parce qu'elles tendent la main tous les jours devant quelqu'un qui pense qu'il est devenu leur dieu et elles sont obligées de subir à tel enseigne que Dieu même est découragé et retire sa grâce de là. Ce qui est dommage, ce sont les enfants qui en souffrent plus.
De l'autre côté le mari de Béatrice était en prison.Le mari de Béatrice avait sa station d'essence qu'il gérait,c'est lui le propriétaire de la station.En complicité avec un jeune cadre de la fonction publique ils avaient mis sur pied un réseau de trafique des bons d'essence ainsi que la livraison sans paiement ce qui le conduisit en prison.L'État a gelé ses comptes bancaires.Les charges de la maison revenait à Béatrice et doucement elle perdit son fond de commerce car elle a prit un avocat et fessait assez d'offrandes aux divinités.
QUAND LES FEMMES CACHENT LEURS ÉCONOMIES À LEURS MARIS...
Beaucoup de femmes prétendent n'avoir jamais d'argent parce qu'elles ont peur qu'en soulageant leurs maris en assistant pour les dépenses, qu'ils aillent prendre le reste de la monnaie du salaire pour entretenir d'autres femmes dehors au lieu d'économiser pour préparer le futur. Alors, les femmes se mettent elles, dans la posture d'économiser plutôt pour prévenir des problèmes du futur et laissent leurs maris croupir sous le poids des dépenses et même des dettes.
Habituellement, un homme qui veut tromper, même sans un franc en poche, et même plus de dettes, va quand même tromper puisqu'il y a des femmes dehors qui n'ont pas besoin de l'argent d'un homme. Elles en ont déjà assez même et ont juste besoin de chaleur humaine, d'oreille attentive, d'épaule pour pleurer. Elles sont même prêtes à sponsoriser des hommes mariés et les aider avec les dépenses de leurs foyers.
Les femmes qui refusent de dépenser à la maison ne le font pas forcément par mauvaise foi. Au contraire, elles ont juste peur de vivre les mêmes expériences que leurs mères, leurs soeurs, leurs amies et se disent qu'à défaut au moins d'avoir un mariage heureux, même si tout doit finir un jour, autant qu'elles ne perdent pas leurs économies aussi sinon elles auraient tout perdu pour rien du tout.
Je connais un monsieur qui après pratiquement 30 ans de mariage me confiait qu'un jour, il avait demandé à sa femme la veille un prêt de 20.000 F pour régler une situation, sans entrer forcément dans les détails. La dame s'est lamenter avec lui en se plaignant à son tour de ne rien avoir, il l'a cru. Le lendemain à 6h, la sonnerie du portail a résonné intensément pour les réveiller et ils ont découvert que c'est leur fils qui est venu les voir avant d'aller au boulot, alarmé par une situation. Il disait qu'il ne comprenait pas un manque dans sa comptabilité de la veille et qu'un audit devait avoir lieu dans la matinée. Il devait impérativement trouver 380.000 F pour combler le trou et ne pas se faire renvoyer. Alors que le monsieur se lamentait avec son fils de ne pouvoir l'aider, la maman s'est empressée de rentrer dans la chambre et de sortir avec 400.000 F qu'elle a tendu à son fils en lui disant que vite courir pour aller au boulot remettre les sous à sa place avant que ses patrons ne se doutent de quoi que ce soit. Donc non seulement elle avait trouvé au fils la somme qu'il voulait emprunter, mais elle lui avait donné le bonus de 20.000 F qu'elle disait à son mari la veille ne pas avoir. Son amour maternel avait tellement pris en dessus devant l'urgence de la situation qu'elle n'avait même pas réalisé qu'elle a sorti l'argent devant le même mari à qui elle disait la veille qu'elle n'avait rien.
Je me rappelle quand même que ce même monsieur m'avait dit une fois que les premières années de sa relation avec sa femme et après leur mariage ont été un cauchemar pour elle. Il rentrait parfois ivre, ou découchait carrément et quand sa femme essayait de lui faire entendre raison, il s'entêtait et persistait avec les mauvaises fréquentations. Au moment où il fallait investir, il gaspillant de l'argent sur les femmes et les futilités et la famille est passée à côté du niveau de vie qu'elle devait avoir parce que le père de famille n'a pas fait de choix judicieux au moment où il le fallait.
Cette dame est restée dans le mariage mais n'a pas oublié le passé. Elle a peut-être pardonné mais elle a retenu la leçon. Et cette leçon, c'est que son argent est pour elle et ses enfants et l'argent de son mari est pour leur famille, les maîtresses et les amis. Beaucoup d'hommes fustigent les femmes d'aujourd'hui en oubliant que ce sont les femmes d'hier qui les ont élevées. Ce jeune homme à qui on a tendu 400.000 F à 6h du matin va idéaliser sa maman en ne sachant pas qu'à son propre père, la mère a dit non pour 20.000 F. Pourtant sa propre soeur à qui leur mère se confie apprend déjà qu'il faut cacher de l'argent à son mari et faire la désespérée quand il pleure mais ne pas hésiter à sortir l'argent pour son enfant.
Je n'essaye pas de justifier que les femmes doivent être irresponsables financièrement dans le couple parce que même le code de la famille prévoit que les dépenses du foyer soient partagées. J'essaye juste d'expliquer la source du comportement de ces femmes, expliquer que cela est dû à des blessures non cicatrisées des douleurs qu'elles ont vu leurs mères subir ou des appréhensions de ce qu'elles ont peur de vivre.
Une chose est certaine, ce n'est sain ni pour l'homme, ni pour la femme, de passer un quotidien à se méfier de son/sa partenaire mais c'est un peu les aléas du siècle présent. Quasiment tout le monde a un plan B. Soit en comptant sur son argent, à faut d'un mariage heureux, soit en ayant un(e) partenaire en réserve si ça ne marchait pas demain.
Nous idéalisons beaucoup l'époque de nos parents comme si le fait que nos pères sont nos héros, ils sont de bons maris. Comme si parce que nos mères sont nos anges sur terre, elles sont de bonnes épouses. Beaucoup de ce qui se passent dans leurs chambres à coucher et qu'ils cachent derrière leurs sourires sereins sont la cause de mal que nous nous faisons mutuellement dans nos couples aujourd'hui. Parce que nos mères n'ont pas été guéries de leurs blessures, elles nous enseignent une fausse soumission qui cache énormément de méfiance, de ruse, de rage. Parce que nos pères ne s'asseyaient pas pour se remettre en cause, nos maris ont pensé que ce qui était "apparemment" toléré par maman hier, leurs femmes aujourd'hui ont le devoir de supporter autant ou parfois pire. Frères, vos mamans ne subissaient pas vraiment. Elles serraient les dents en préparant une génération de femmes qui vont ouvertement dire non, ou continuer de faire semblant tout en préparant à nouveau la prochaine génération à plus de rébellion.
Dès la sortie du prison du mari de Béatrice qu'es-ce qui se passa ?