chapitre 4 💗

2395 Mots
AMSATOU KHASIM BA - Amsatou dall wat guani sa niak diom gui day yokk (amsatou t’as juré d’être sans vergogne chaque jour un peu plus) - Yaye iowite djiguene day niak diom (maman toi aussi une femme se doit d’être sans vergogne) - Bagn koy wakh deh bu eupp takhul woneu (pas de trop en tout cas) - tégua santeu yallah bimla mayé dom bulay khalatt, magui diougué si jessica soneu sula nekhon dem no nopalu wayé ma guisla ioe kassé si salon bi nieuw dila wetali guay am loy wakh( Remercie dieu d'avoir une fille qui pense à toi, je suis revenu fatigué de notre shopping avec Jessica, j'aurais pu aller me reposer mais vu que je t'ai vu seul au salon j'ai voulute tenir compagnie et tu te permet d'avoir des choses à dires ) - Ay yallah (hein Dieu) - ioe sakh loy def fi ioe kasse ani sa lathioum lathioum bi ( Et tu fais quoi ici toute seule, il est où ton chéri ) - Doul ya geuna khamni heure si sa papa day nek diouma ba (ferme là tu sais très bien qu'à cette heure ton père est à la mosquée) - Maneu deh figuay dieulè energie warguamako wakh ko khame lou eupp 35 ans si seuyi ba legu munelni sett bu bess (j’aimerais savoir d’où tu tires ton énergie plus de 25 ans de mariage t’est comme une nouvelle mariée) - Reww gua sa seuyu ndeye mola desse legui (t’es trop impolie à parler du ménage de ta mère) - Damay ladji rek (je demande tout simplement ) - Tais-toi maintenant faut qu’on parle - Ok je t’écoute - Amsatou nekato khalè legui maggoum dieu gua kunila dom dieukeur migui ni guaniko dom megui ni, te legui gua meuna def yeufou khale maneu daguay may sakh diakhal amsa ioe lanla dagua meunul nekk nitt(amsatou t’es plus une gamine au contraire t’es une grande fille maintenant il te suffit d’un marie pour tomber enceinte mais c’est aujourd’hui que tu commet plus de bêtise , je te jure que tu m’étonne par moment ) - Ya yaye luma defati (mais j’ai fait quoi encore) - Doul la wakh nopil (je t’ai dit de la fermer) - -Ya geuna kham ni ousmane ak diabaram weekend ba weekend lagn fiy nieuw te ioe khamgue bubakh djiko diamar dji khana kay gua kham noy dokhalè mais dra khamo lo wara wakh niguako wara wakhe ak figuako wara wakhe, comme kugn diawalè sa hopitale ba rek, bo beugue nianu sa papa khaliss do khar baniu ndekki ba pare gua fekk ko si neguam wakh ko ligua koy wwakh mais si khamu niepp gua wakhe suko defe kokku doug si di indi ay wakh, te gua kham fiko ousmane tek ak sa papa nimu la def, tay bigua deme ousamne dipante nafi ak sa papa lepp dakh ioe (tu sais pertinemment bien à que Ousmane et sa femme ne viennent ici que les weekend, tu sais aussi comment est sa femme donc tu devrais être en mesure de savoir comment posséder mais non tu ne sais ni quoi dire, quand le dire ou même comment le dire, c’est comme si on t’avais échanger à la naissance au niveau de la maternité, si tu veux demander de l’argent à ton père tu pourrais attendre à la fin du petit-déjeuner le trouver dans sa chambre et lui parler, mais non tu le fais devant tout le monde en sachant bien qu’elle aller s’en mêle, aujourd’hui il y’a eu altercation entre ton père et Ousmane juste à cause de toi ) - Yaye maneu de lolu lepp khawmako woneu lign nekk entre famille rek deh motakh mais du amati, sonnu na sipapa di diote ak ousmane rek dakh maneu (maman j’ignorais que ça aller se passer comme cela on était juste en famille raison pour laquelle je l’ai fait mais ça ne va plus se reproduire car j’en ai assez qu’à chaque fois Ousmane et papa se dispute à cause moi) - Tu dois faire attention Ousmane est influencer par sa femme chose qui déplait ton père du plus haut point alors il le lui fait comprendre par ton biais - Hum - Fait pas cette tête, je te dis tout cela juste pour que tu fasses plus attention à l’avenir, tu es appelé à être mariée un jour et tu ne sais pas ce que tu vas trouver chez tes beaux parents - Dimabila rek buffi wakh wakhou seuyi (stp ne me parles pas de mariage) - Ah digua seuy mom (tu te marieras tôt ou tard) - Pour le moment n’en parlons pas - Rire, mais attend tu m’as amené quoi de tes achats ? - Absolument rien tu n’es pas veille toi pour demander à ce qu’on t’amène quelque chose - Ah c’est comme cela que tu parles à ta pauvre mère Elle feignait d’être triste alors j’ai accouru lui faire la bise avant de lui remettre ce que j’avais pris pour elle, j’ai jure y’a pas plus beau qu’être en complicité avec sa mère bien sûr après l’être avec son père bien sûr Si un jour je venais à être en conflit avec ma mère ou mon père comme j’en vois dans les autres familles ou comme Ousmane fait parfois en restant des mois sans le parler je crois bien que j’en mourais, ils sont tout pour moi, ma force je la tire d’eux, ils m’ont toujours soutenu dans tout, qu’importe ce que je faisais comme bêtise, ils me grondaient simplement à l’instar des autres qu’on bastonnait par moment la complicité que j’ai avec mes parents a été source de la jalouse entre moi et mes frères, alors que j’ suis absolument pour rien, c’est un fait de Dieu, papa je suis de nature sa préférée pour maman j’en dirais pas autant vu qu’elle tente de tous nous mettre sur le même pied d’égalité alors que ça se voit de loin que la relation quelle partage avec moi, elle ne l’a avec personne, moi je lui dis tout, je l’a considère comme une pote, alors que ça aurait été un autre, rire, elle l’amener directe à l’hôpital à cause de coups… JESSICA Les meilleurs moments sont quand je suis dans le noir, écouteurs aux oreilles et musique à fond ou encore la nuit lorsque je me promène dehors me faisant bercer par le vent frais, le bien que ses moments me fond sont juste inexplicable, je me sens libre comme si jamais tous ses problèmes dont j’ai eu à faire face n’avaient jamais eu lieu, comme si afin je pouvais décider de ma vie à la place du destin..., Dire que beaucoup envi ma joie cette joie de vivre qui émane de moi. Rire s’il savait. Si seulement ils pouvaient savoir ne serait qu’une once de ce fardeau sur mes petits épaulent, je pense qu’ils continueraient à m’envier, le plus dure dans tout cela c’est le fait de ne pouvoir en parler’ ou le dire ? à qui le dire ? comment le dire ? et pourquoi le dire ? pour être compris ? faudrait le vivre pour pouvoir le comprendre, même à ma future psychologue, mon amsa, je ne pus partages tellement lourds est-il Ce vécu n’a fait que me hanter depuis, certes je laisse rien paraitre mais Dieu seul sait tous les nuits blanches que j’ai eu à passer, ses logs marchent que j’ai eu à faire histoire de me sortir ses pensées de tête, combien de fois j’ai dû crier à en perdre les cordes vocaux juste pour évacuer cette chose qui me chagrine le cœur , hélas peine perdu ce fut, je revois les mêmes images en fermant les yeux, j’entends les sons se répéter en boucle dans ma tête, je revit les moments à chaque fois que je me douche, un supplice au summum mais qui est devenu mon quotidien fort malheureusement Souvent l’on dit d’oublier notre passe, mais comment ? comment oublier quelque chose qui a servis à nous bâtir ? comment oublier quelque chose qui fait partie de nous, le passe est une partie entière de nous, c’est ce qui a servis à construire le présent, sans lui, il aurait sans doute pas eu de présent et encore mois de future, alors comment oublier ? à mon avis tout ce qu’on peut faire avec c’est s’en servir comme arme, en faire une force, l’utiliser afin de parfaire son présent pour son futur Le retentissement de la sonnerie de mon téléphone me sort de mes songes, je décroche sans trop regarder - Allo ! dis-je - Ma folasse d’amour - Ah ça j’en étais sur y’a quelle pour m’appeler à cette heure de la nuit sûrement elle a dû attendre mon appel, quand on se quittais ce matin je lui avais dit qu'on allait s'appeler - Asma mes oreilles stp - Ça baigne ou ça baigne par là-bas - Ton langage jeune fille - Lussi sa yone (de quoi je me mêle) je parle comme je veux espèce de folle va - Balnala ! (je te pardonne) - Vas y - Quoi ? - Vas-y, déballe tout - Genre ? - Jess stp te fou pas de ma gueule même le pire des idiots saurait que t’as quelque chose là - Ma parole ta paranoïa te monte à la tête dit donc calme tes hormones je n’ai rien tout roule à merveille rassure toi - Tu mens mal Jess - Sinon quoi de neuf - Oh mais c’est hors de questions tu changes pas de sujets - Amsa - Asma rien du tout je te dis ! tes antidépresseurs tu les prends plus depuis quand - Depuis lors - Nos mais t’es digue ou quoi ? - Je veux être normale amsa et toi comme moi savons que si je continue à en prendre je serais à accro et ça ne va pas trop m’aider, un jour ou l’autre ça devra s’estomper - Comment t’aider Jess si tu me parle toujours de façon énigmatique refusant toujours de me dire ce qui se passe dans le fond - Comprends que ce n’est pas que je ne veuille pas mais plutôt que je ne peux pas stp on n’en a déjà parle - Ok ok je n’insiste pas mais bon y’a eu un truc qui tas fait te sentir comme ça, quelque chose qui l’a déclenché - C’est Lucas - Quoi Lucas ? - Bah t'es allé le voir ou tu l'as appelée ? - Comment tu sais ? - Jess vraiment ? - Je suis désolé, je sais que je t'avais dis que j'allais rie lui dire mais j'ai pas pu me contenir depuis le temps que je voulais rompre alors je suis allé vite fait chez lui - Raconte vite jess il s'est passé quoi? - Au debut sakh j'avais dis que je vais l'appeler mais après je suis partis - J'ai dis vite ! - Quand il a su que c'est fini, il a essayé - essayé quoi jesss? - A me touché, m'embrasser c'était écoeurant ! - Cet homme je pense qu'il étais intéressé que par ton physique, heureusement que c'est fini pour de bon! - Tu n’es pas la seule à penser ça - Moche qu'il est! - Laisse le là-bas , j'ai même pas envis d'entendre quelque chose en rapport avec lui - Dafa soff rek muy melni béyu deupp (avec sa tête comme celui d’un chèvre apeuré) - Hahahahaha non t’as dit quoi hahahah, amsa tu n’es pas sérieuse, p****n t’es pas sérieuse - Mdr ce n’est pas trop tôt - Rire - Guisgua jess ADUNA ci yepp lametti, bul yakar ni yaffi geuna metilè dakh lum metti metti digua guiss kula geuna metil foufe tè dokoko meussa foguè, nekk fi nak di ray sa bopp dra diarukofi nekal nitt, khekhal comme nigua ko meussa defe, nekal jess mu deugueur bima meussa kham, ioe rek yassi meuna guènè sa bopp dou kenneuh nak( tu sais Jess, la vie est dure pour tout le monde, ne crois pas que t’es la seule à souffrir ou que tu portes tous les maux du monde au contraire qu’importe à quel point c’est dures tu trouveras toujours quelque qui en endure bien plus que toi et pourtant s’il te le dis pas tu ne sauras pas, alors ressaisis toi, être là a t te morfondre ne te servira à absolument rien du tout, soit la Jess forte d’esprit que j’ai toujours connu, bat toi comme tu l’as toujours fait, t’es la seule à pouvoir de sortir de ca) - J’ai jure t’a pas besoin de suivre la psychologie, tout ce que j’avais besoin d’entendre - Machallah machallah je suis unique je sais - Prends pas la grosse tete On a continué à se charrier, cette fille, c’est juste un ange qui m’est tombe du ciel, elle s’est exactement quoi dire, quand le dire et comment le dire, on dirait un don…
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