Chapitre 3

1745 Mots
Chapitre 3 Nafy (choquée) : non sérieux ? Moi (pouffant) : pff oh que oui, monsieur s’est pointé au mauvais endroit, au mauvais moment. Nafy (rire nerveux) : non mais Khalil n’arrêtera de me surprendre. Moi : pff à qui le dis-tu ? Nafy (plissant les paupières) : mais cousine, c’est de ta faute. Moi : quoi ? Nafy : c’est toi qui as permis à Khalil de croire que tu lui appartiens. Moi (fronçant les sourcils) : de quoi tu parles ? Nafy : combien de fois as-tu eu une proposition de mariage depuis ton divorce ? Moi : mooh Nafy : ok feigne l’indifférence, au début c’était l’excuse Manila est trop petite, aujourd’hui madame refoule tous les hommes qui osent aborder le sujet mariage avec elle. Moi : humm Nafy : ne fait pas cette tête, tu comprends bien ce que je veux dire, on dirait que tu ne veux pas tourner l’épisode Khalil. Moi : mais vous avez quoi à vouloir tout ramener à lui ? Nafy : ah parce que il a été question de quelqu’un d’autre ? Moi : pff Nafy : parfois je me demande ce qu’il a de si spécial pour que même ces ex femmes veuillent toujours revenir avec lui. Je ferme les yeux en signe d’exaspération. Nafy : je te jure, mais dis moi s’il te plaît. Humm il a le truc gros où il sait bien le manier ? Je m’offusque en ouvrant grandement la bouche. Elle ose me poser cette question ? Nafy : eh inutile de vouloir me tuer, mais suis sûre qu’il s’agit de cette aspect parce que ce n’est plus naturel à ce rythme. Moi (me levant) : tu sais quoi, c’est bon je vais rentrer chez moi. Nafy : ne prend pas la petite bête cousine d’amour, je te taquine juste et toi tu boudes. Moi : je ne boude pas, j’ai juste envie de retourner chez moi. Manila sera bientôt ramenée. Nafy : d’accord allons-y. Je paye notre commande et nous marchons en pied pour retourner chez moi. Durant tout le chemin, Nafy fait attention à ne plus parler de lui et tant mieux pour moi. ********KHALIL ******** Papa : ta mère m’a raconté ce qu’il s’était passé ici. Moi : humm Papa : j’avais décidé de ne pas me mêler de tes affaires puisque tu es assez grand pour diriger ta vie. Mais quand je vois l’allure à laquelle les choses fonctionnent, je sais que je dois y mettre mon grain de sel. C’est la première que mon père me convoque pour me parler de ça. Papa : je suis d’avis, tu es un homme et tu as le droit d’épouser qui bon te semble. Mais cette fois-ci, il s’agit de ton cinquième divorce. Moi : humhum Papa : et tu ne fait même pas une année complète dans tes mariages. La plus longue d’entre elles, c’est six mois. À chaque fois tu reviens me dire que tu as libéré ta femme, j’aimerais savoir c’est quoi le souci. Si c’est d’ordre spirituel nous avons nos érudits et ils pourront mieux t’aider. Moi : rien de tout ça papa Papa : tu es mon aîné et depuis que tu es né, je n’ai jamais eu à te rectifier sur beaucoup de choses. Parce que tu as toujours été responsable. Même durant tes études, je n’entendais que des éloges venant de tes professeurs. Ton travail aussi macha Allah, tu t’en sors bien mais le souci se trouve dans tes ménages. Moi : je comprends Papa : si c’est aussi un problème de choix, ta mère peut regarder une fille bien dans la famille pour toi. Moi : oh non, pas la peine. Papa : ah bon ? Moi : t’inquiète pas papa, ce n’est rien de tout cela. C’est juste que ça ne devait pas marcher entre elles et moi. Papa : humm Moi : la prochaine sera la bonne. Papa : je me disais même comme tu as eu un enfant avec Samina, pourquoi ne pas aller la récupérer ? Suis sûre que c’est ma mère qui lui a soufflé le mot. Moi : ah papa cava Papa : si tu le dis. ******SAMINA******* Je me gare dans l’allée juste près de la maison de mes parents avec Manila à mes côtés. Moi : descends. Elle descend et je fais de même avant de verrouiller. On se dirige ensemble vers la maison, tout en saluant les voisins qu’on rencontre en chemin. Manila est tellement excité de voir sa grand-mère alors que j’ai surtout de l’appréhension. Je passe un week-end sur deux chez ma famille pour passer la journée mais depuis quelques temps. La tension monte avec ma mère au sujet de mon célibat qu’elle refuse d’accepter. Nous : bonjour C’est ma sœur qui nous voit en première et elle sourit quand Manila se rapproche d’elle presque en courant. Très vite, je vois la tête de ma mère faire apparition. Moi : bonjour maman Elle : bonjour Puis quand elle voit sa petite-fille, elle est toute heureuse et la regarde amoureusement avant de la prendre dans ses bras. Maman : tu as grandi hein Manila : grand-mère Ma mère la regarde de partout comme si cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas vu. Certes Manila était partie en voyage scolaire avec un groupe de son école. Je n’étais pas enthousiaste mais comme son père lui dit toujours oui. Je ne pouvais rien y faire. Maman : et même tu sembles avoir pris du poids hein. Manila (rire) : juste un peu grand Ma Maman : hum toi Manila : où est Diakhou ? Ma sœur : elle doit être dans sa chambre, va la voir. Manila me jette un coup d’œil et je hoche la tête. Elle se précipite vers les escaliers pour retrouver sa petite cousine. Diakhou est la fille que ma sœur a eue avec un de ses gars, avant de rencontrer son actuel mari. Comme ma mère vit seule, elle a n’a pas eu besoin de rejoindre le domicile conjugal surtout en étant deuxième femme. Je pousse les talons en entrant dans le salon suivi par les autres. Maman (tirant la bouche) : je ne pensais pas te voir aujourd’hui. Moi : je l’avais dis hier à Aïda Celle-ci secoue positivement la tête. Maman : hum Je m’assois avant de retirer mes chaussures pour reposer mes pieds et les laisser respirer. J’aime trop les talons mais là je n’en peux plus. Aïda : alors comment se passe le boulot ? Moi : cava bien Dieu merci. Maman : tu as eu écho de ce qu’il se passe ? Je secoue négativement la tête intriguée, elle a un petit sourire au coin des livres, ce qui ne me rassure pas du tout. Maman : bah je parle évidemment du divorce de Khalil Aïda : un nouveau divorce. Je roule des yeux signe d’exaspération, je me demande quand je pourrais passer une journée sans que l’on me parle de lui ? Maman : au lieu de rester là, tu ferais mieux d’essayer de te réconcilier avec le père de ta fille. Moi : maman ! Maman : quoi ? Il suffit de parler de Khalil pour que tu t’enflammes. Aïda : c’est une nouvelle occasion qui s’offre à toi Samina. Moi : pff Maman (tirant la bouche) : continue de rester là à tirer la bouche alors que depuis six ans, personne n’est venu demander ta main. Je tique choquée par ses propos. Aïda : je suis sûre que si tu le voulais bien, vous serez nouvellement ensemble. Maman : elle refuse d’utiliser tous les choses que je ramène de chez les maras. Moi : vous pouvez arrêter s’il vous plaît ? Aïda : maman a raison Samina Moi : mais c’est ma vie, ça ne concerne que moi. Maman : et nous aussi que tu le veuilles ou non nous sommes ta famille et on a le droit de te secouer. J’enfile mes chaussures de nouveau en prenant mon sac avant de crier le nom de ma fille. Maman : pourquoi tu l’appelles ? Moi : Nous allons rentrer. Elle fait sa choquée en regardant ma sœur. Maman : tu veux t’en aller parce que l’on te donne des conseils ? Moi (rire nerveux) : des conseils ? C’est ça des conseils ? Lol dites plutôt comme toujours vous me faites des reproches. Aïda : non sœurette, tu as mal compris. Moi : oh que non, même si j’ai l’habitude avec vous deux, je ne comprends jamais comment vous faites pour toujours m’accabler. Maman : hein ? Moi : continuez à faire comme si je dis des bêtises et pour votre infos. Entre Khalil et moi c’est belle et bien terminée. Et en passant je vais me marier. Je viens de prendre la décision à l’instant mais je m’en fous. Je vais appeler tout à l’heure Moussa pour lui dire que j’accepte sa demande en mariage. Les deux : quoi ? Ma fille arrive au même moment et avec sa tête choquée, je vois qu’elle a entendu mes derniers mots. J’inspire pour me calmer. Manila : tu vas te remarier maman ? Les choses ne devraient pas se passer ainsi mais tant qu’on y est, pourquoi ne pas faire d’une pierre d’un coup. Moi : oui Maman se laisse tomber sur le fauteuil derrière elle avec un air dramatique. Aïda : c’est qui ? Moi : il s’appelle Moussa, vous allez prochainement faire son rencontre. Manila : non ! Je lève la tête vers elle perdu, elle connait bien Moussa. Elle a fait sa connaissance depuis plus de six mois déjà. Alors pourquoi cette tête, j’ai envie de lui demander ce qui la dérange dans ça. Elle a toujours bien réagi au remariage de son père alors pourquoi pas pour le mien ? Maman : Moussa ? C’est qui ? Il habite où ? Il fait quoi dans la vie Moi : tu auras réponse à toutes tes questions mais maintenant j’ai besoin de m’entretenir avec ma fille. Celle-ci secoue la tête avant de tourner les talons, je la rattrape vite fait mais elle se dégage avec hargne de mes bras. Moi : tu as quoi Manila ? Manila (hystérique) : tu n’as pas le droit maman, tu n’as pas le droit. Moi (fronçant les sourcils) : de quoi tu parles ? Manila : tu ne peux pas te marier avec autre homme que papa HEIN ?
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